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La photo en voyage : RAW ou JPEG ?

Encore une question existentielle pour laquelle il vaut mieux réfléchir avant le départ.

Pour ceux qui n’ont aucune idée de quoi on parle, plus d’infos ici.

Résumé en quelques lignes : quand on fait une photo avec un appareil photo un peu évolué (en dehors des compacts d’entrée de gamme) on a le choix entre 2 types de fichiers pour stocker sur notre carte mémoire, l’un est le traditionnel jpeg, qu’on peut visualiser tout de suite sur l’écran d’un ordinateur ou d’une télé, envoyer à ses amis… et l’autre, le RAW, est plus l’équivalent d’un négatif argentique : une photo en devenir, qu’il faudra impérativement « développer » avant de pouvoir l’afficher.

Avantages du JPEG :
– souvent largement suffisant. Lorsqu’on utilise la meilleure qualité de jpeg et le format le plus grand on a suffisamment de pixels pour tirer une photo dans n’importe quel format (même pour faire un grand cadre de 50×75 cm).
– taille des fichiers plus petite. C’est un gros avantage en voyage longue durée (sauvegarde sur disque dur externe, transfert via internet, …).
– prêt à l’emploi pour transmettre à n’importe qui, tirer une photo sur n’importe quelle borne ou chez un photographe quelconque durant le voyage (on l’a fait) pour offrir des tirages.

Inconvénients du JPEG :
– Malgré tout il y a une compression qui peut être visible sur les très grands tirages ou lorsqu’on recadre sévèrement. Ça reste de l’ordre du négligeable sur certaines photos simples (fond quasi uni…), mais très visible sur d’autres images (herbe -> gros gloubi boulga plutôt que brins individuels bien séparés). Bref on ne stocke pas la meilleure qualité possible.

Lissage d’herbe en jpeg. C’est pas terrible !

– Si la balance des blancs est mauvaise c’est difficile à rattraper. C’est vrai si vous utilisez la balance des blancs manuelle (genre lumière incandescente puis sortez dehors et oubliez de la re-régler). Par contre en balance des blancs automatique, l’appareil se débrouille généralement plutôt bien et les petites corrections restent du coup largement possibles.
– quasi impossibilité de récupérer des détails dans les photos ou arrière plans surexposés (ciel blanc, ce qu’on voit au travers une fenêtre…).
– Grosse difficulté pour éclaircir une photo largement sous-exposée (portrait en contre-jour par exemple).

L’avantage du RAW :
– qualité optimale. Le meilleur que vous puissiez tirer de votre boitier et de vos objectifs
– permet de rattraper généralement très bien les zones cramées d’une image sans toucher au reste de l’image (rendre les nuances des nuages visibles plutôt qu’un ciel blanc uniforme).
– grosse liberté d’éclaircir les photos sous-exposées.
– d’une manière générale l’ensemble des traitements et corrections applicables aux photos fonctionnent mieux sur un RAW qu’un jpeg, par exemple des modifications importantes d’exposition d’un paysage en jpeg peuvent donner des dégradés pas très lisses dans les bleus des ciels, ce qui ne se produit pas en RAW.
– l’obligation de passer par un logiciel de traitement fait qu’il est très simple au passage de corriger les gros défauts de ses images, choses qu’on aura tendance à ne pas faire si on fait du jpeg.

Inconvénients du RAW :
– poids des fichiers (généralement de l’ordre de 3-5 fois plus lourd)
– obligation de convertir les RAW en jpeg pour les montrer/tirer/partager, ce qui nécessite un ordinateur relativement puissant (pas un netbook à 300€) et un logiciel dédié (impossible dans un cybercafé).
– sur les appareils Sony à très haut nombre de mégapixels (42 mégapixels de la gamme A7R), impossibilité d’utiliser un format plus petit (genre 24 mégapixels). On a donc 42 mégapixels pour tout, même des photos qui n’ont aucun intérêt à posséder une telle résolution. Ca occupe beaucoup de place sur le disque pour pas grand chose.

Quel choix avons-nous fait pour notre tour d’Europe ? Était-ce le bon choix ?
En 2011 nous sommes partis avec la rolls des disques durs externes 2,5 pouces : 1 To et un ordinateur relativement puissant. Je comptais faire beaucoup de vidéos et le constat était malheureusement que sur la durée que nous prévoyions (> 12 mois), il nous serait impossible de stocker RAW+vidéos sur un seul disque. On aurait pu faire des choses compliquées, commencer à acheter un nouveau disque un peu avant que le premier soit plein, dupliquer les photos dessus et l’envoyer à quelqu’un en France, puis après confirmation de la bonne réception et duplication sur un autre support, faire du nettoyage sur notre disque en virant toutes les photos passées, mais cela supposait une logistique qu’on voulait éviter. Nous avions aussi fait un choix de traiter la photo de manière un peu moins importante pour favoriser la vidéo. Le choix de l’appareil photo s’est d’ailleurs fait en ce sens. Nous avions aussi une volonté forte de poster nos images au fil du voyage pour les partager avec notre famille et nos amis.
Du coup j’ai choisi… le jpeg.

Pendant le voyage il faut avouer que c’était très pratique. J’avais une simple macro qui redimensionnait les images sur l’ordinateur et les postait sur le net au fur et à mesure du voyage : nickel même si ça me faisait mal au cœur de voir toute ces photos quasi non triées, grisouille et non corrigées postées sur internet. Ca ne me ressemble pas du tout ! Mais en même temps il nous était impossible de faire autrement. Impossible de cramer 2 heures de batterie de l’ordinateur portable (et de vie) tous les jours pour retoucher les images aux petits oignons. Impossible aussi de traiter des centaines de RAW sur un ordinateur ultra portable sans risque de le cramer tout court (ça m’est arrivé avec un ordinateur précédent). Bref pendant le voyage ce choix était légitime, nécessaire et je n’ai aucun regret.

Au retour par contre les choses se gâtent, regarder en plein écran un paysage au rendu cotonneux à cause de la compression jpeg ça m’amuse beaucoup moins (voir par exemple la photo du paysage au milieu de l’article sur le choix du matériel photo). Voir les noirs ou les blancs bouchés, irrattrapables me procure les mêmes sentiments.

J’ai importé toutes mes photos dans lightroom, malgré tout il ne faut pas abuser, on peut largement corriger les jpeg, rajouter de la netteté, du contraste, de la saturation, même retoucher un peu la balance des blancs sans trop de souci… mais on sent bien que la latitude sur laquelle on peut jouer est faible. Je ne vais pas dire que je regrette car c’était quasiment un impératif de shooter en jpeg, mais si photographier en RAW avait été plus facile pour notre projet à l’époque, j’aurai clairement choisi cette voie.

Alors à l’heure du choix, je crois que (pour moi) la réponse s’impose d’elle même : RAW+jpeg !
La majorité des boitiers permet cette combinaison. L’appareil perd un peu en réactivité (vous n’aurez pas 5 images par seconde sur un Canon G7X) mais au moins vous avez le meilleur des 2 mondes : jpeg pendant le voyage et raw au retour.
Pour le stockage, avec des disques de 2 et même maintenant 4 To le problème ne devrait plus trop se poser. Si vous ne faites quasiment pas de vidéo, même 1 To est suffisant pour stocker plusieurs dizaines de milliers de raw (selon le boitier, les RAW font entre 20 et 50 Mo pièce / les jpegs entre 5 et 15 Mo).
On peut également faire RAW+jpeg avec des jpegs de plus petit format (M,S…) , ainsi on s’évite la lourde tâche de redimensionner avant de transférer les photos pour l’aspect email/réseaux sociaux/… et si on venait à perdre tous ses RAW, avoir un jpeg de 8 mégapixels au lieu de 24 c’est déjà vachement mieux que rien !

Lorsqu’on vide ses cartes mémoires, selon l’ordinateur embarqué on peut éventuellement stocker les jpegs sur le disque interne de l’ordinateur et les RAW sur le disque externe, ceinture et bretelle !

Vous vous en doutez, l’idée est d’utiliser les jpegs pendant le voyage (sauvegarde en les uploadant sur un compte quelconque genre Dropbox, Amazon Cloud, Hubic…), transfert à des amis, post sur votre blog.. et au retour, on importe les RAW dans son logiciel de traitement favori (Adobe Lightroom par exemple mais il y en a des gratuits) et on profite des fonctions avancées de comparaison, traitement par lot, … pour trier sévèrement et retoucher rapidement les meilleures photos. Ensuite on exporte en jpeg de la meilleure qualité possible, et rien n’impose de conserver les RAW une fois le plus gros des traitements effectués. Déjà on peut dégager sans état d’âme tous les RAW des photos n’ayant pas passé notre première sélection, quel intérêt de conserver les photos floues, les doublons/triplons… ? Ensuite ça dépend de chacun bien entendu, selon les capacités de votre ordinateur, la probabilité de devoir retravailler les images un jour (si vous avez eu la main lourde sur la saturation, peut-être aimerez-vous pouvoir faire une photo plus réaliste dans 6 mois…)

Bref, pour avoir shooté pendant 14 mois en jpeg alors que sinon je shoote et shotais 100% du temps en RAW, pour moi la différence est très nette et très en faveur du RAW. Mais comme toute technique un peu pointue, il faut savoir la maîtriser, prenez le temps avant le départ de vous familiariser avec les concepts, faites des tests : réglez votre appareil en RAW+jpeg, essayez de sous ou surexposer une photo, faites de même en loupant volontairement la balance des blancs… et comparez ensuite les capacités de récupération sur chacun des 2 formats. Vous verrez bien ce qui vous convient le mieux !

Enfin sachez que les reflex ne sont pas les seuls à bénéficier de l’intérêt du RAW, je dirais même que c’est le contraire. C’est sur un compact, sur une photo à 3200 iso que vous verrez le mieux la différence de qualité entre un jpeg sorti du boitier, aux couleurs un peu dégueulasses et lissées à la truelle et le RAW sur lequel vous pourrez régler finement la quantité de netteté et de lissage que vous acceptez.

Une photo vaut 1000 mots :

Jpeg vs RAW, saurez-vous reconnaître qui est qui ? 🙂

Quelques conseils si vous choisissez malgré tout le jpeg :
– sauf cas exceptionnel, laissez toujours la balance des blancs sur automatique, vous éviterez ainsi les grosses erreurs (en passant de l’intérieur à l’extérieur).
– réglez l’appareil pour une « réduction du bruit/grain » au minimum. Vous aurez plus de grain sur les photos à iso élevés mais ça sera nettement plus agréable que de regarder ce qui sinon ressemble plus à une peinture qu’une photo.
– évitez les profils de couleurs trop saturés genre « paysage », sur le moment c’est bien, ça claque, mais ça risque de vous rendre tout traitement ultérieur compliqué (noirs bouchés irrattrapables par exemple). Il est très difficile de juger du rendu sur l’écran de l’appareil. Un rendu un peu plat (flat), naturel, (natural) est à donc privilégier, quitte à booster tout ça au retour. On évite aussi les bêtises en ayant oublié l’appareil en rendu « paysage saturé » en en faisant toute une série de portraits avec toutes les imperfections de la peau qui ressortent bien rouge !
– faites des tests sur les modes « dynamiques » (dynamic+, « correction auto de luminosité »…) si votre appareil les propose. Selon les marques/modèles c’est un bon compromis pour réduire un peu les zones très claires et éviter qu’elles soient cramées. Mais à tester car cela peut entrainer un rendu peu réaliste. Il y a souvent plusieurs niveaux et si le mode le plus élevé peut rendre bien dans certaines situations, attention il peut être catastrophique dans d’autres… et c’est le genre de paramètre que vous n’allez pas changer entre chaque photo, en passant d’intérieur à l’extérieur par exemple.
– brackettez systématiquement lorsque l’exposition est délicate. Bracketter c’est faire une photo « normale », une plus claire et une plus sombre. Les appareils photo ont souvent une fonction spéciale pour faire ça, mais en pratique c’est beaucoup plus simple et rapide d’utiliser le correcteur d’exposition et de faire 3,4 ou 5 photos en quelques secondes en faisant varier cette correction (par exemple -2,-1,0,+1,+2) entre chaque photo. Au retour vous garderez la photo la meilleure, car entre ce qu’on voit sur l’écran de l’appareil en extérieur plein soleil et la même photo sur l’écran de l’ordinateur au retour on a souvent des surprises.
– Si vous avez un appareil du type réflex à capteur APS-C ou plein format, vous avez souvent intérêt à ne pas chercher à surexposer, même en jpeg il sera plus facile d’éclaircir un peu une photo un poil sombre que de récupérer des zones cramées. Certains appareils proposent une « priorité hautes lumières » pour justement éviter de les brûler… à tester avant le départ pour voir si cela vous convient ou non. Après face à un contre-jour important il n’y a pas de miracle : il faut choisir entre faire une silhouette (et avoir des détails dans les zones claires) ou un premier blanc bien exposé quitte à cramer tout le reste.
– Les exceptions sont lorsqu’il fait sombre et que vous êtes à iso élevés : il vaut mieux ne pas se tromper en terme d’exposition, car récupérer des détails dans les ombres va engendrer beaucoup de bruit, donc retour à la règle 2 crans au dessus : en cas de doute, bracketter !

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Quel appareil photo / vidéo choisir pour un voyage (à vélo ou non / édition 2018) ?

Face aux questions et à la demande, je transforme ce billet en article permanent sur le site, c’est donc désormais ici que ça se passe.

 

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La pesée

Le truc qui fait mal, peser tout le matériel (ça prend du temps mine de rien) et mine de tout ça mine le moral.

Alors pour faire simple :
35,2 kg de matériel
8,5 kg pour l’eau de la journée (3 litres) plus la nourriture pour 3 jours environ
25,5 kg de tandem + remorque
Ce qui nous fait à la grosse louche 69,2 kg à tracter à deux.

Pour le détail, si ça vous intéresse, je vous propose notre tableau Excel complet.

 

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Recette de la brioche

Sandrine (c’est ma sœur), même si la séparation est difficile, il va désormais falloir que tu te débrouilles toute seule pendant au moins un an pour réussir les brioches. Alors voici ma recette :

280g de liquide (2-3 œufs, idéalement que les jaunes et le complément en lait pas trop froid).
500g environ de farine blanche.
100g de beurre pas trop froid coupé en gros dés
100g de sucre en poudre
1 cuiller à café de sel
1 sachet de levure de boulanger

Tout dans la machine a pain (ou alors mélanger à la main), programme pâte seulement.
Vérifier pendant le pétrissage que la pâte est bien ferme mais pas trop sèche non plus (ça doit faire une boule qui se balade régulièrement de bords en bords de la machine)
Même quand la machine a « bippé » laisser pousser la brioche encore un peu (1h si on a le temps)

Sortir la pâte et la pétrir un peu à la main, normalement il faut l’aplatir un peu et replier 2 bords opposés vers le centre. Farinez le plan de travail et vos mains pour que la pâte ne colle pas trop. Recommencer les « plis » une dizaine de fois, l’idée c’est d’incorporer de l’air à chaque opération. Pour les fainéants on peut remplacer ce pétrissage manuel par un nouveau tour de machine en mode pâte seulement (en laissant juste les 5 premières minutes).

Former une boule ou ce que vous voulez. Si comme Sandrine vous aimez la brioche tressée, alors il faut séparer la pâte en 3 parties relativement égales (rien ne vaut une balance) et faites des boudins assez longs (genre 4cm de diamètre, 40cm de long)… Ca devrait vous rappeler la pâte à modeler de votre enfance 😉 Faites une tresse avec les 3 morceaux et rejoignez les extrémités ensemble.

Déposer sur une plaque de four, idéalement recouverte d’une plaque en silicone (sinon huile + farine sur la plaque, je ne suis pas fan de papier sulfurisé qui termine toujours collé à la brioche et compromet le plaisir de la dégustation).

Laissez reposer, idéalement 1h, sinon toute la nuit ça marche aussi (par exemple si vous avez un four programmable, histoire qu’elle soit cuite et chaude au réveil).

La cuisson c’est environ 35 minutes autour de 180°C (th 6).

Les petits plus : avant d’enfourner la brioche, badigeonnez la au pinceau avec un jaune d’oeuf mélangé à un peu de lait (ou que de l’œuf ou que du lait selon ce que vous avez). Vous pouvez aussi la recouvrir de sucre perlé (le sucre à chouquettes).

A déguster encore tiède, avec du beurre qui fond dessus 😉

Quelques conseils en vrac :
Le ratio liquide/farine lors de la préparation de la pâte dépend pas mal du type de farine, donc l’idéal c’est de rester un peu à côté de la machine à pain lors du pétrissage histoire d’ajuster dans un sens ou dans l’autre en fonction de la consistance de la pâte.
Il vaut mieux un peu trop de farine que l’inverse.
Si on fait une brioche très grosse il faut faire super gaffe à la cuisson (super dorée sur le dessus, notamment à cause du jaune d’oeuf… et pas du tout cuite à l’intérieur). Il vaut mieux assurer la cuisson avec un four pas trop chaud et une cuisson plus lente si besoin.
Parfait avec du Nutella :))

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Comment nous contacter, laisser des messages ?

On nous demande à droite à gauche : et si on veut vous transmette des messages, vous appeler, … comment on fait.
Je ne vais pas donner de numéro ou d’email parce que ce site est public mais les personnes qui nous connaissent directement saurons de quoi on parle 😉

Avant tout :
Hélène a résilié son téléphone portable, qui est à l’heure actuelle quelque part dans un carton ! Donc ça n’est plus la peine de compter là dessus.

Pour nous joindre, s’il n’y a pas d’urgences, l’idéal c’est l’email. Je pense qu’on essaiera de les lire environ une fois par semaine (un peu plus les premiers jours quand on sera encore en France, peu être un peu moins au fin-fond de la Suède). Une seule adresse à utiliser la mienne (celle @olivierbouillaud.com), même si c’est pour écrire à Hélène.

Pour échanger des messages « entre » lecteurs de lamigration.com plutôt que d’ouvrir un forum, pour faire simple nous ouvrons un message de ce blog où vous pouvez raconter tout ce que vous voulez. Ce que vous écrivez est public (tout le monde peut le lire) mais ça vous permettra éventuellement d’échanger entre vous, de nous traiter de fous ou de dingues, de petits joueurs à ne faire QUE l’Europe… Bref, expression libre (mais on censurera quand même si besoin 🙂

En cas de besoin un peu plus urgent, ou pour nous envoyer des petits messages d’encouragements ou tout ce que vous voulez, il y a le SMS. Ça ne vous coûte normalement rien de plus qu’un SMS traditionnel. Le téléphone à qui l’envoyer c’est donc le mien et non pas celui d’Hélène).

En cas d’urgence ou besoin de réponse rapide (on est par contre à l’échelle de la journée car on n’allumera le téléphone que quelques minutes chaque soir) il y a donc l’appel sur mon tel portable. Ca nous coûte vite une fortune (vous payez une communication classique vers un portable et nous le complément vu qu’on est à l’étranger) donc c’est à réserver aux besoins sérieux.

Dans tous les cas on reste en contact, vous savez où on est via la page « itinéraire » et on lira tous vos messages et commentaires… juste à un rythme très différent de ce à quoi on vous a habitué jusqu’à présent (une réponse à 19h33 à votre de 19h32 c’est fini :-))

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Des eaux et des bas

Histoire de pimenter le débat et nous préparer à affronter la pluie, notre appartement vient d’être à l’origine d’un dégât des eaux. Alors qu’on essayait de profiter de quelques jours de calme en région bordelaise avant le départ, l’agence qui gère notre appartement nous informe qu’il pleut chez le voisin du dessous.
Pour ceux qui étaient au déménagement vous avez bien constaté que j’ai fermé le robinet principal d’arrivée d’eau justement pour éviter ce problème car nous avions le robinet du lave vaisselle qui semblait un peu HS.
Le concept de robinet qui fuit quand on a coupé l’alimentation c’est assez spécial… on cherche encore à comprendre ce qui a pu se passer mais à priori c’est l’eau restée dans l’ensemble des tuyaux après le robinet d’arrêt général qui s’est écoulée par la fuite… Pas énorme comme quantité probablement, mais suffisant pour traverser le plancher et le plafond du voisin…


Dans tous les cas on a géré du mieux qu’on pouvait à distance (envoi des clés en Chronopost à l’agence, intervention d’un plombier) et on a au passage appris 2 trucs importants (c’est un peu pour ça que je fais ce billet) :
– pendant la période de préavis d’un locataire, c’est l’assurance de l’immeuble (donc celle contractée par le syndic) qui prend en charge les dommages et non pas celle du locataire.
– le seul interlocuteur du locataire c’est le propriétaire (ou l’agence immobilier qui le représente), le locataire n’a pas à contacter le syndic (qui en général ne veut de toute façon pas traiter avec un locataire).

En tout cas ça nous rajoute un peu de tracas et de paperasse a un emploi du temps qui n’en avait pas spécialement besoin. On commence à avoir hâte de partir.

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Déménagement étape 3 sur 3

La dernière étape du déménagement (avant de ramener le camion lundi matin) c’était donc de vider tout ce qui a été amoureusement tétrisé, emboîté, calé, pour refaire la même chose dans le chai.

Pour les non girondins, un chai c’est ça :

Et dedans ça :

Et il faut y faire rentrer ça :

C’est à dire environ 15-17 m^3 de cartons, meubles, vrac et compagnie.

Et bien, en le même temps qu’il nous a fallu pour tout charger hier matin nous avons refait le process en sens inverse… mais à 3 personnes au lieu de 10. Notre équipe parisienne aurait-elle sous performé ? l’entrainement de la veille nous aurait-il boosté ? Ah on me souffle que 3 étages et 50m pour rejoindre le camion ça change totalement la donne par rapport aux 10m qui séparent ce même véhicule du chai pour le déchargement… merci de la précision je commençais à m’inquiéter (et à recevoir des cailloux des parisiens ;)) me voilà rassuré.

Du coup à 12h alors que l’apéro battait déjà sa fin, pif paf des invités surprise qui débarquent avec ça :

Oui oui ça se mange :

La grande classe, fait maison (sauf les mikado au chocolat blanc et la guimauve quand même) et aussi bon que joli !

L’après-midi étant libre étant donné notre performance du matin, nous pouvions envisager sereinement ça :

Sauf qu’en fait l’eau étant froide nous nous somme rabattus sur des plaisirs plus simples mais qui nous font déjà aimer d’avoir quitté Paris dans l’espoir de côtoyer ça plus régulièrement à notre retour :

PS : ne vous habituez pas trop aux photos, on profite du wifi de luxe et des prises 230v encore quelques jours mais ça va s’annoncer plus sport par la suite !

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Photos du déménagement

Le couloir vendredi soir

chambre vidée... enfin presque

il ne reste plus que le vélo et les bagages pour le voyage

Petite pause après 2h de vidage intense...

couloir vidé, la pièce qui fait vraiment grande une fois vide

cuisine bien cracra, on redécouvre les 12000 trous de chevilles des précédents locataires

petite pause sur l'autoroute

Lepic épique

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Déménagement partie 1 et 2 (sur 3) terminées :)

Tout a commencé jeudi soir où nous avons mis des cônes de chantier et nos « affiches » informant de notre volonté de réserver les places proches de notre immeuble.

Pendant le même temps nous étions informés que notre camion de déménagement n’allait pas être à Bondy, à 30 minutes de vélo le long du canal de l’Ourcq… mais à Montgeron à 1h30 de métro RER bus… trop cool !

Vendredi après midi en allant donc chercher notre camion nous nous rendons compte que nos affiches n’ont aucun impact puisqu’il y a toujours autant de voitures et surtout la place qui nous intéresse le plus est en fait squattée par une voiture qui est là au moins depuis le 3 mars date de la contravention qui est sous son essuie-glace… Ça s’annonce très mal.

On appelle la Police pour savoir s’ils peuvent faire quelque chose, genre virer cette bagnole… Ils ont l’air de très bien savoir le faire quand c’est ta voiture que tu laisse 10 minutes mal garée… mais là non, malgré un très bon contact, ils nous informent qu’ils ne peuvent rien faire.

Le camion ? encore plus épique que prévu, puisque quand nous arrivons à la sortie du RER nous découvrons que tous les bus ont été annulés à cause d’un mouvement social ! Conseil : quand vous déménagez prévoyez TOUT très largement (nombre de cartons, temps, budget…)
A la place du bus, au choix 3 km à marcher ou un service de car de remplacement, qui fait une boucle de dingue – mais ça on ne le sait pas avant de monter dedans – et nous laissera à encore 1 km du loueur… qui n’est pas vraiment là où Google Maps l’indique (internet fail).

Du coups retour à Paris dans les bouchons, au volant d’un bon gros 20m^3 qui affiche quand même 11 km au compteur… Il est neuf de chez neuf, on n’a pas intérêt à l’abîmer 🙂

Stationnement Lepic-épique, pas plus de place qu’en partant, même pas sur les emplacements livraison proche de la maison. On se garde donc sur un emplacement livraison en bas de la rue et direction la basilique du Sacré-Cœur pour mettre un cierge pour que ça s’améliore (non faut pas déconner non plus).

Samedi matin 8h, pas mieux.

A 9h, l’emplacement de livraison devant la banque à côté de chez nous se libère, on rapproche le camion en urgence et on profite enfin d’une place royale, mais pas du tout liée à notre process de réservation. Merci la ville de Paris et la Police, ça n’aide pas du tout, c’est bien nul.

Déménagement superbement exécuté, équipe à l’heure et au top. En 2h tout est terminé, canapé et lave vaisselle encastrés. Une très grande masterisation du tetris pour remplir jusqu’au plafond les 20m^3 du camion. Félicitation à tous pour votre bonne humeur et votre efficacité sans faille.

Ça nous a pris du temps mais le fait que quasiment tout soit en cartons, emballé, scotché, prêt à déplacer a été un énorme gain de temps.

Petite pause et à midi nous étions sur la route en direction du périphérique parisien pour enchainer avec la 2è étape, le Paris-Bordeaux par autoroute. En 8h c’est plié. Dire qu’il nous faudra plus d’un an pour refaire le même trajet par la suite 🙂

A 20h on gare le camion, on sort 2/3 cartons avec nos affaires qui craignent ou dont nous avons besoin rapidement et on se pose, enfin.

Quelques notes pour des potentiels déménageurs :
– Un gros camion, passé 110km/h ça devient un peu sport à conduire, même si c’est super confortable, lorsqu’on double un 38 tonnes, il y a un espèce de moment de flottement juste quand on l’a dépassé, très très spécial qui fait un peu peur, on braque un peu pour compenser le vent, on ressent que l’arrière du camion a réagi 1/4 de seconde plus tard, donc on braque légèrement dans l’autre sens, ça tangue… le centre de gravité est très haut, on commence à imaginer le camion qui se couche sur le flanc… bref ne comptez pas faire du 130 sur l’autoroute.
– De toute façon passé 110 km/h, bizarrement on a l’impression que le réservoir est percé. 18L au 100 km (en moyenne) sur notre bestiau tout neuf , 25 quand ça monte où qu’on essaye de rouler un peu vite. L’indicateur d’autonomie décrémente 3 km tous les km parcourus, on sent que ça ne va pas le faire longtemps avant de devoir rejoindre une pompe.
– N’oubliez pas non plus les 3m50 de hauteur du machin… et ça n’est pas toujours clairement indiqué AVANT d’être le nez sur le panneau qui précise la hauteur limite (tunnels « voie de gauche » dans les carrefours de sortie de Paris, stations essence, péages, …)
– Autre élément très important pour les parisiens comme nous qui font des grands trajets en voiture 1 fois tous les 3 ans : la radio FM c’est toujours aussi pourri qu’il y a 10 ou 20 ans. Le RDS c’est bien joli pour savoir sur quelle station on est où passer automatiquement d’une fréquence à une autre… mais si l’émetteur est trop loin ben c’est toujours aussi « crachottis en folie ». Prévoyez des CD. On avait tablé sur l’émetteur FM intégré au téléphone d’Hélène pour écouter des MP3 (oui chez Nokia ils font des choses bien, il n’y a pas que la pomme dans la vie)… sauf que visiblement l’antenne du camion est trop loin de l’habitacle et du coup l’émetteur  ne porte pas assez loin 🙁

Allez il est déjà temps de penser à le vider ce joli camion

 

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La liste des trucs pénibles à emballer pour déménager

Lors des préparatifs du déménagement, le démontage des meubles, la mise en cartons… on se heurte à quelques trucs pénibles :

– les cintres pour les vêtements : 2 cartons rien que pour ça ???
– les aménagements intérieurs de placards : une tringle, 2 plaques en métal, 2 vis… super à ranger ça, surtout pour les conserver ensemble. Un porte pantalons : 1m de long, 60cm de large + bien sûr 2 petits rails en métal de 40cm de long et 8 vis… facile à gérer aussi !
– les plantes vertes : un grand classique indémodable
– tous les trucs encombrants dans un sens seulement : balai, tringles à rideaux…
– les abats-jours de lampes : hop 1 carton pour 1 abat-jour… et le pied ne tient pas dans le même carton

En parallèle il y a également bien sûr cette quantité de choses dont vous avez besoin jusqu’au dernier moment : trucs pour faire un minimum de cuisine, pour dormir, se laver, s’habiller… on en range 90% mais il reste ces 10 petits pourcents qui compliquent tout : on remplit et ferme le carton « assiettes »… mais il faudra en faire un nouveau pour les 4 qu’on a gardé en attendant le départ. Idem pour les verres, couverts… ça met le souk dans notre organisation bien huilée 🙂 Allez, on se dit que ça fera un excellent carton de « reprise » à notre retour pour avoir de quoi redémarrer rapidement sans avoir à tout déballer…

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Tandem d’appartement

tandem d'appartement

Ce soir le tandem a gagné 4 étages pour un programme « bichonnage entre cartons ».

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Modification d’adresse postale

Un parcours du combattant du départ c’est aussi de gérer les modifications d’adresses postales.

On n’a pas fait de liste précise car globalement ça dépend énormément de vos activités pros et perso mais globalement 2 trucs pas trop mal foutus :

Mon Service Public

https://mon-service-public.fr

Après création d’un compte on peut en une seule opération informer de son changement d’adresse auprès de différents organismes : impôts, assurance maladie, caisse de retraite complémentaire, pôle emploi, edf… pratique (pour EDF dans notre cas comme c’est une résiliation ça n’est pas pareil).

Service de réexpédition de son courrier Postal

http://reexpedition.laposte.fr/reel/

Un peu le parcours du combattant pour l’inscription (il faut cocher partout qu’on n’est pas en train de faire une mauvaise blague à un pote) mais en 10 minutes c’est réglé, paiement en ligne (41 € pour 12 mois de réexpédition).

En dehors de ça, et des trucs évidents (edf, téléphone…), quelques organismes auxquels penser :
– Épargne entreprise (au moins se loguer sur leur site et activer l’envoi des courriers par email plutôt que la Poste, ça permettra d’éviter de perdre trace de vos sous après 3 déménegaments)

– Vos banques (visiblement pour la Banque Postale ça se fait sur le lieu du nouvel emménagement… donc en gros là où vous allez définir votre adresse « officielle » pendant le voyage) de toute façon c’est préférable si vous envisagez de donner procuration à des tiers (parents, frères et soeur…)

Pour ceux qui partent moins d’un an, et qui prévoient de chercher rapidement un nouveau logement à leur retour, vous pouvez simplement faire une réexpédition postale de 12 mois à votre adresse « temporaire de voyage » et ne faire les changements de domicile auprès des différents organismes qu’une fois rentrés en France après votre voyage pour le faire directement à votre nouvelle adresse « définitive ».

 

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Le Bon Coin : le mauvais coin de la France d’en bas ?

Si vous ne connaissez pas « le bon coin » c’est probablement que vous avez hiberné ces 3 dernières années. Ça n’est pas grave, il est temps de prendre un cours de rattrapage : leboncoin c’est LE site web qui remplace nos bons vieux journaux de petites annonces pour vendre tout et n’importe quoi. Vous n’aimiez pas ebay parce que publier une annonce c’était compliqué, qu’il y avait des frais ? LBC est gratuit, sans enregistrement, bref super rapide.
Vous ne vous voyez pas expédier votre armoire normande par la poste, là encore LBC est parfait puisqu’il est très axé « proximité », c’est à dire que les internautes publient des annonces et recherchent des bonnes affaires par lieu géographique… parfait pour trouver des gens qui prennent leur voiture (et remorque) pour venir la chercher cette fameuse armoire.

Bref sur le papier c’est génial. En pratique c’est juste une plaie !

Disclaimer
Ce que je vais raconter plus bas est le fruit de mon expérience, basée sur une vingtaine d’annonces, principalement du mobilier et de l’électro-ménager. Je ne voudrai pas généraliser mais évoquer un peu comment ça s’est passé dans mon cas.
Fin de disclaimer

Alors pourquoi c’est tout pourri ? Tout simplement parce que LBC c’est la représentation même de la génération kleenex : je prends… je jette !
L’absence d’inscription, de profil vendeur/acheteur, la simplicité à contacter un vendeur fait qu’il n’y a absolument aucune implication de la part du potentiel acheteur.

Exemple ultra typique (allez on va dire 2 demandes de contact sur 3) :

Mail de Loubna à 16h25 : « j’ai vue votre annonse, je suis super intéressé, recontacté moi vite si s’est toujours a vendre. »
Mail d’Olivier à 16h33 : « Bonjour, merci pour votre message. En effet le meuble est toujours à vendre, nous pouvons convenir d’un rdv… » patati j’évoque mes dispos, donne mes coordonnées…
3 jours plus tard, toujours aucune réponse. Si j’appelle je tombe sur le répondeur, laisse un message, on ne me rappelle pas…
Visiblement aussi les mails de réponse ont tendance à être considérés comme du spam… d’où dialogue de sourds… et tout le monde ne laisse pas son n° de téléphone…

Autres cas classiques :

– Demande de négociation du prix avant même d’avoir vu le meuble, son état… sans aucune justification (trop compliqué de dire qu’il y a telle annonce qui est mieux et moins cher et que ça serait cool si je m’alignais…)

– Demande d’infos qui sont dans l’annonce « il est où votre meuble ? » Réponse : « comme indiqué dans l’annonce (au passage postée dans la section Paris avec mention du code postal 75018), le meuble est visible dans le 18è arrondissement de Paris quartier Montmartre) ».

– Lapin : rdv pris pour passer prendre le meuble, personne ne vient.

Mon cas le plus croustillant autour de la vente d’une armoire :
Premier mail de contact « c’est quoi votre meilleur prix ? » auquel je réponds qu’il y a d’autres personnes sur le coup en train de s’organiser pour venir chercher l’armoire au prix initial de l’annonce, donc pas de négo dans l’immédiat, mais le 1er qui vient la chercher repart avec.
Le mec me recontacte par téléphone, me refait le plan de la négo, je redis exactement la même chose, il dit « bon ok je viens »… je lui demande quand, il me répond « là je viens, vers 19h quoi » (il est 18h00).
A 20h n’ayant toujours pas de nouvelles je le rappelle, visiblement je le dérange (plein de gens autour) et il me reconfirme que là il est juste à côté, qu’il part et qu’il arrive dans quelques minutes.
20h30 personne, je rappelle : ah… il se gare, il est en bas de l’immeuble.
20h45 personne, je rappelle : il est perdu dans les cages d’escalier (j’ai – vous vous en doutez – pourtant donné auparavant des instructions ultra précises sur comment venir).
21h00 il est là, rentre bougon dans l’appart parce que « quand même c’est galère pour trouver »… (il ne s’excuse bien entendu pas de son énorme retard). Il regarde l’armoire et cherche une pétouille, il trouve une poussière et dit « c’est abimé là, c’est pas le même prix du coup ». Vu sa mauvaise foi et son retard je refuse toute négo, il bougonne de nouveau et dit « bon ok ça va »… il va pour rouvrir la porte de l’appart pour embarquer l’armoire… mais en fait se barre et ne reviendra jamais ni ne rappellera. On n’a visiblement pas la même notion du OK… Vive le bon coin, le coin où on fait des rencontres qu’on n’aurait jamais cru possibles !

L’absence de notation vendeur/acheteur empêche tout suivi des transactions qui en temps normal grillent rapidement les personnes peu impliquées (sur ebay on peut bloquer les enchères de personnes n’ayant pas de profil positif par exemple). Du coup on se retrouve obligé d’analyser les mots utilisés dans l’email de contact ou les échanges téléphoniques, bref de juger les gens sur ce 1er contact pour en déduire la probabilité de succès de l’échange et s’il faut ou non qu’on aille plus loin. On tombe du coup très vites dans les stéréotypes : le profil type du bon coin (section mobilier en tout cas) c’est le vieux jeune qui n’a pas de thunes, qui aménage son premier appart (ou le premier suite au divorce d’avec sa 2è femme malgré ses 27 ans), qui a une adresse en hotmail.fr (sisi c’est un élément important) et qui a donc la mentalité qui va avec : tout m’est dû, aucune contrainte, je contacte sur 10 annonces en même temps et après je m’en fous de qui me répond vu qu’entre temps j’ai changé d’idée… donc je ne réponds pas…
J’allais dire « c’est là que je me sens vieux » mais dans les faits ce n’est même pas une question d’âge, on trouve des jeunots très bien sous tous rapports et des gens beaucoup plus âgés qui n’en ont rien à foutre des autres, aucun principe, aucun respect, aucun engagement… merde ça me rappelle ma « journée citoyen » (le bidule militaire issu de la réforme des 3 jours) où tu prends de plein fouet le large panels de gens que tu ne côtoies jamais par le simple fait d’être resté dans le système éducatif français jusqu’à au moins 16 ans !

Pour finir sur une note positive (j’aime bien ça), LBC reste malgré tout la meilleure solution pour vendre des trucs encombrants, mais il faut dès le départ savoir que c’est un bouffe temps et énergie pas possible et donc bien l’anticiper. Pratique de vendre un frigo 15 jours avant avec aucune idée de s’il partira en 12 heures, 12 jours ou jamais… Une annonce cohérente (photo, description ok et prix cohérent) c’est 10 touches environ, dont 7 n’iront pas plus loin que votre première réponse, 2 vont s’avérer foireuses dans l’organisation et enfin une ira jusqu’au bout… et parfois cette dernière n’ira en fait pas vraiment jusqu’au bout et ça sera retour à la case départ (suppression de l’annonce, en refaire une nouvelle plus séduisante, moins chère…) Ah mince on avait dit une note positive…

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À 5 jours du déménagement

C’est le bordel total dans l’appart. La galère de la gestion du « trop tôt pour totalement tout mettre en cartons » (je ne vais pas abandonner mes grands écrans d’ordi avant le dernier moment, zêtes pas fous non plus !?!) mais en même temps déjà largement le temps de démonter les meubles, emballer les objets fragiles, … Quand on aime les trucs rangés et les ambiances zen, on prend un coup !

La gestion des ventes (je reviendrais là dessus bientôt) de meubles et électroménager étant totalement aléatoire, on se retrouve du jour au lendemain sans meubles de cuisine… mais toujours un lave vaisselle… cohérent… bon on a pu rebrancher la plaque de cuisson, c’est plus pratique que le réchaud de camping pour finir de cuisiner ce qui reste au congélo et au frigo !

Donc en ce moment c’est entre grand luxe, confort… et camping… le tout dans un savant enchevêtrement de cartons et une activité principale qui me rappelle furieusement Sokoban !

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Assurance / assistance – on a cédé !

Ca fait des mois qu’on s’interroge, qu’on essaye de comprendre quelque chose, qu’on épluche les conditions générales d’exclusions (autant les appeler comme ça) des assureurs et qu’on questionne les médecins, pharmaciens, … pour savoir comme fonctionne le système de santé en Europe.

Quelques faits :
– Tout d’abord pour trouver des infos recoupables, bon courage. Par exemple une pharmacienne nous dit « ah non une ordonnance c’est valable qu’en France », un autre « Oui oui pas de problème, ça fonctionne dans toute l’Union Européenne, le plus dur par contre c’est de trouver le médicament qui est souvent sous un autre nom, donc il ne faut pas hésiter à noter le nom de la molécule en plus sur l’ordonnance ».

– Sécu + mutuelle + assureur tiers = gloubi boulga ! Coup de fil à la mutuelle d’Hélène à propos de l’Europe : « oui oui pas de problème on couvre le complément de tout ce que la sécu prend en charge, exactement comme en France »… ok pourquoi pas.

– L’Europe ça ne veut pas dire la même chose pour tout le monde, selon votre voyage vous pouvez passer dans un pays pris en charge par l’assurance maladie Française mais pas votre mutuelle (ex : Norvège).

– On a aussi découvert (bon on s’en doutait un peu mais on aurait bien aimé que ce soit autrement) : que malgré leur situation géographique en pleine Europe, pas mal de pays ne sont pas pris en charge. Dans notre cas c’est surtout la Serbie, et plus logique, la Turquie (mince on fait le voyage trop tôt).

– Les assureurs/assisteurs privés sont des petits malins car malgré leurs « prise en charge 100% » marqué en gros partout, ils comptent sur votre adhésion à la sécurité sociale Française pour vous assurer en Europe / et s’en foutent (logique) pour vous assurer hors Europe. En gros en cas de problème en Europe, ils vont surtout vous demander de dealer avec l’assurance maladie française puis ensuite payer le complément.

– Ces mêmes assureurs ont des conditions générales tout bonnement hallucinantes : chez l’un d’eux, que je ne citerai pas, on trouve des listes d’exclusions avec des « ,etc… ». Ces simples 3 petits caractères lui permet d’exclure absolument tout ce qu’il veut, il justifiera que « ça va avec la liste de ce qui a été énoncé avant ». Ex au pif sur une prestation liée au vol de biens : les téléphones portables ne sont pas pris en charge dans la garantie (c’est con quand même !!!). Je suis sûr que le baladeur MP3 ils vont te l’exclure s’ils en ont envie, et puis ton pack de batterie à 150 € ça ressemble aussi à un bidule MP3 alors non désolé c’est pas pris en compte non plus…

– Faites bien attention à chaque mot, notamment les différences entre « prise en charge » (ok on paye), « mise à disposition » (on gère les formalités mais vous payez), ou encore « avance » (on paye mais vous rembourserez ensuite). Généralement tout ça est mélangé au petit bonheur dans les mêmes blocs, du coup vous avez l’impression que l’assurance paye tout alors qu’en réalité elle ne fait que le « passe plat ».

Bon allez je m’emporte, autant être clair, je n’ai pas de grand amour pour les assureurs, c’est de famille mais surtout d’expérience !

Finalement, face aux pressions familiales et amicales on a laissé tomber notre bidouille à base de relai de 2 cartes Visa Premier pour faire la chose suivante :
* 3 premiers mois du voyage : prise en charge par Visa Premier (ben oui c’est déjà inclus, donc autant en profiter quand même)
* 8 mois suivants : pris en charge par AVA, autre assureur privé
* 3 derniers mois : de nouveau prise en charge par Visa Premier (car on sera repassé [sans fer] en France entre temps ce qui permet de nouveau de bénéficier de la prise en charge par Visa)

Alors globalement ça sert à quoi une assurance/assistance pour le voyage ?

– Première chose toute bête : rassurer la famille 🙂
– Seconde chose toute bête : nous rassurer nous
– Plus sérieusement, c’est un moyen d’avoir un contact unique qui va prendre le relai quand tout commence à déraper. L’idée c’est que si l’un des deux est gravement malade, a un accident, … le 2è contacte les secours et à l’arrivée à l’hôpital un contact auprès de l’assisteur permet d’avoir quelqu’un de zen, qui parle sa langue et qui va pouvoir définir les démarches à suivre. Outre la prise en charge financière, il y a aussi l’aide : trouver un médecin, un hôtel pour que le 2ème passe la nuit au chaud, …

– Comme je l’évoquais plus haut, 2 pays de notre voyage ne sont pas couverts par la sécurité sociale. Un pépin là-bas c’était 100% pour notre pomme, pas très rassurant.

– Prise en charge des frais de santé (ce que la sécu ne couvrirait pas), donc en complément – comme une mutuelle – en Europe / et totalement hors Europe.

– Prise en charge des frais de rapatriement (un seul « p » car on n’est rapatrié qu’une fois 🙂 si l’état de santé l’impose… où qu’on est mort (musique lugubre).

– Assurance responsabilité civile (mince j’ai fait exploser l’hôtel avec le réchaud à gaz dans la chambre) / un chouilla d’avocat (mais je vous assure que ce n’est pas moi) / avance de fonds pour une caution pénale (ok sortir de Serbie avec un AK47 en pièces détachées c’était pas une bonne idée) ou plus simplement d’argent si vous vous êtes tout fait piquer (il caille par ici à poil).

– Prise en charge des détails d’organisation autour de la maladie/accident : hôtel, transport, que ce soit de la personne avec qui vous voyagez ou d’un proche qui vient sur place.

– Prise en charge du retour en France en cas de décès dans la famille (on attend toujours la définition de famille par contre)

– etc (héhé celle là elle était facile)

Pourquoi AVA plus qu’un autre ?

Globalement ils ont des tarifs cohérents par rapport aux autres. Ce ne sont pas les moins chers (allez plutôt voir AVI, [oui je sais : AVI/AVA…]) mais leurs couvertures sont correctes, avec notamment une prise en charge en France pendant 90 jours en cas d’accident à l’étranger qui impose le retour en France, ce que peu font. Après quand on commence à comparer les tableaux de chaque assureur, c’est comme pour la téléphonie mobile sauf qu’au lieu de comparer heures pleines/creuses/sms/mms/internet vous avez 30 lignes de trucs pris en charge avec des montants différents et surtout 3600 pages de conditions générales qui vous disent qu’en fait vous n’allez pas pouvoir en profiter. Donc bref sortis des trucs basiques (frais de santé/rapatriement) j’aurai tendance à dire que c’est un peu kif-kif.

Sinon AVA, ils ont des bureaux dans le 9è, quasiment sur mon trajet (ex)boulot->maison et sont accessibles (pas de rdv) et sympa (bon ok c’est toujours le cas quand il s’agit de signer, beaucoup moins quand il faut qu’ils payent mais c’est de bonne guerre, moi c’est l’inverse).
Sérieusement les 3 personnes avec lesquelles j’ai été en contact (dont 2 après avoir souscrit) ont été très aimables, pour répondre à mes questions et également pro-activement pour corriger mes bêtises (j’ai mélangé le code postal de notre futur logement en Gironde avec notre ville actuelle lors de l’inscription). Bref en relation client ils sont à recommander. En espérant qu’on n’ait jamais à vous parler de leur remboursements… c’est terrible ça, on va croiser les doigts pour leur avoir filé plus de 1000 € sans jamais avoir à les recontacter !!!

Dans tous les cas, merci Lucas et Sandrine pour les avis et discussions sur le sujet. Comme toujours on a joué le rôle du « buté contre » l’assurance pendant que vous jouiez l’opposé, l’idée étant toujours d’aller au fond du sujet pour voir où sont les réels intérêts, est-ce que les coûts sont justifiés, … et non pas de refuser en bloc de payer un sou pour une assurance.

Allez on va de ce pas résilier les assurances Françaises… ça fera ça de moins… non parce que je ne vous ai pas dit que certaines responsabilités civiles françaises pouvaient également fonctionner à l’étranger mais dans la limite…. hors exclusions…. rhhaaaaaa

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Votre Core me va droit au Cœur

10 ans, 2 mois, 25 jours… c’est le temps qui s’est écoulé depuis que j’ai passé pour la première fois la porte de mon employeur actuel. 10 ans qui passent très vite même si une quantité phénoménale de travail a été abattue pendant cette période.

Beaucoup de très bons moments, d’échanges avec les équipes, de réflexions et d’avancées, technologiques (important dans mon domaine) et bien sûr humaines.

Hier soir vous me l’avez fait comprendre, avec plein de petits mots très gentils me rappelant la qualité de nos relations et la chance que j’ai pu avoir de travailler à vos côtés.

J’ai également été gâté puisque j’ai reçu de votre part une super montre (Suunto Core) pour le voyage. C’était une chose que j’avais mis de côté parce que nous avions d’autres priorités au niveau budget (ouf on a enfin des super vestes de pluie pour se mettre à l’abri), mais en tant que fan de montres ça m’était très difficile d’abandonner mes petites merveilles horlogères un peu trop fragiles/précieuses et de partir sans rien au poignet. Merci donc pour cette baroudeuse tout terrain qui m’accompagnera avec grand plaisir durant le périple.

suunto-core

Merci enfin pour le don Paypal « pour un hôtel de rêves »… C’est très bien vu et Hélène est également ravie de pouvoir en profiter 😉

Je ne réalise absolument pas que lundi je n’irai pas bosser, que (normalement) le téléphone ne sonnera pas… que les cahiers des charges, les back-offices que j’ai côtoyé au quotidien, les serveurs, les plantages, les tickets d’intervention et les « petites modifs urgentes »  … tout ça sera derrière moi. Une chose est sûre, ça va me faire un grande vide !

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Rapides nouvelles postales

Petit point sur nos avis des services postaux divers et variés.

Un livreur UPS (quand il n’a pas de problème de verrouillage des portes de son camion et donc ne s’éloigne pas à plus de 10m dudit camion) est surtout dans l’absence de possession de pass PTT, le sésame précieux qui lui permettrait d’atteindre votre boîte aux lettres, votre interphone voir votre porte d’entrée d’appartement ! Donc un conseil quand vous commandez sur le net, renseignez bien le numéro de téléphone histoire que le livreur vous appelle s’il est bloqué par le moindre truc… s’il est motivé.

Il ne faut pas non plus hésiter à noter sur l’adresse de livraison le digicode, l’escalier, l’étage, … histoire qu’on trouve bien votre porte… sinon c’est souvent vous qui devrez aller à la pêche aux infos dans le suivi en ligne pour découvrir que votre colis est livré (ben non pas accès aux boîtes aux lettres = pas d’avis de passage) avec la mention « Boulangerie »… vous réfléchissez et pas moyen d’imaginer que le livreur a fait 100m pour aller remettre votre colis dans la boulangerie la plus proche. Il faut alors envoyer Columbo enquêter pour découvrir qu’en fait la boulangerie c’est … la boutique de vêtements d’à côté !!!

Sinon la Poste ne fait pas beaucoup mieux… mais ô surprise, après des dizaine de colis éventrés et bourrés dans la boîte aux lettres, hier matin aux aurores la sonnette de l’appartement se fait entendre et derrière la porte… un postier !!! CHAMPAGNE ! Cotillons !!! Bon en regardant un peu c’est qu’en fait il avait un autre colis à remettre dans le même immeuble. D’où précepte postal suivant : « Si moins de 2 colis à remettre, je ne monte pas ».

J’aimerai partager avec vous l’email que j’ai reçu de la société qui a expédié notre pare-vent pour le réchaud… et qui n’est toujours pas arrivé.

Hi Olivier,
I just completed a full refund on your order as I was unable to find out anything about the shipment.  For your information we have better luck shipping to 3rd world countries than we do to France.  Either your fellow countrymen that work for the French postal service are totally inept, or they are thieves… maybe both.

We have had more shipping problems to France than any other country in the world.  The last (and only) time we recovered a lost package from France it took over 3 months.  Successful ship rate to France is less than 50%.  I could tell you lots of stories about waisted time.  You can tell your fellow countrymen to not order from us in the future as I will no longer ship to France.

Have a nice day,
DJ

Traduction rapide : ils ont des meilleurs livraisons dans les pays du tiers monde qu’en France. Pour la France moins d’un colis sur deux arrive !!!

Au passage j’aimerai par contre vous recommander de régler vos achats sur internet avec Paypal à chaque fois que c’est possible. C’est pas cool pour les marchands (la commission de Paypal est suppérieure à celle des autres prestataires bancaires) mais du point de vue client c’est exceptionnel.

Principe général : vous commandez, vous n’avez toujours rien reçu au bout d’un mois. Vous faites un email direct à la société on vous répond « étrange, patientez encore un peu, … blabla ».

Vous vous connectez à votre compte Paypal, vous retrouvez la transaction et vous cliquez sur un bouton qui la transforme en litige. L’argent est immédiatement redébité du marchand et mis en attente chez Paypal en attendant la résolution du litige.
Sur tous les problèmes que nous avons eu, 100% ont été résolus. Par exemple nos vestes de pluie ont été réexpédiées (gratuitement et cette fois via ups plutôt que via la poste sans suivi de livraison) et notre pare-vent a été remboursé.

Avec un paiement traditionnel par CB c’est un peu la croix et la bannière pour faire opposition à la transaction (difficulté à trouver le bon interlocuteur, frais…) avec Paypal c’est 3 clics.

Edit : on se sent moins seuls.

Hi Olivier,
I just completed a full refund on your order as I was unable to find out anything about the shipment.  For your information we have better luck shipping to 3rd world countries than we do to France.  Either your fellow countrymen that work for the French postal service are totally inept, or they are thieves… maybe both.
We have had more shipping problems to France than any other country in the world.  The last (and only) time we recovered a lost package from France it took over 3 months.  Successful ship rate to France is less than 50%.  I could tell you lots of stories about waisted time.  You can tell your fellow countrymen to not order from us in the future as I will no longer ship to France.
Have a nice day,
DJ
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30 jours

C’est marrant comme entre « plus que 40 jours » et « plus que 30 jours » ça passe beaucoup plus vite que entre « plus que 4 mois » et plus que « 3 mois » (on me souffle qu’à priori c’est normal… ouf nous ne sommes pas dingues… enfin pas trop).

Encore l’heure d’un nouveau bilan (promis je vous reparle de matériel et de gadgets bientôt).
Passeport et carte d’identité : faits
Date d’état des lieux de l’appart : fixée
Trajet Paris-Berlin bouclé dans les grandes lignes. On a les cartes, c’est déjà bien. On sortira donc de Paris par le canal de l’Ourcq qu’on connait déjà bien.
Fin du travail pour moi : imminente. Je ne réalise pas trop.
Transfert de compétence pour la gestion des cours de photo : bien avancée
Vente de meubles : oulala faut qu’on se bouge !

Côté matériel, ouf j’ai une seconde batterie pour mon appareil photo. C’est con le modèle de l’appareil est relativement récent… mais a quand même bientôt 6 mois d’ancienneté… et le constructeur dans sa volonté de faire du fric a changé une fois de plus le format de cette batterie. (1 appareil = 1 type de batterie histoire de devoir tout changer à chaque évolution de matériel… ça vous rappelle les cartouches d’encre des imprimantes ? Normal c’est pareil !). Là où c’est doublement moins drôle c’est que Panasonic s’est foiré dans son timing et que les batteries arrivent au compte goute… les prix flambent, les disponibilités sont imprévisibles… uniquement à l’autre bout du monde, … et les copies chinoises arrivent tout juste sur le marché, là encore en faible quantité… Les prix des copies dépassent le prix des batteries originales « traditionnelles ». Du grand n’importe quoi.
Mon conseil du jour c’est donc : si vous planifiez l’achat de matériel (ordi, appareil photo, caméscope…) en vue de ce genre de périple, même si les nouveaux modèles mieux que les précédents « arrivent bientôt » arrêtez votre choix 6 mois avant histoire d’être sûr des disponibilités, aussi bien du matériel en lui-même que des accessoires !
A propos d’accessoires, le macbook a reçu son petit disque dur externe, on va pouvoir stocker moultes photos et heures de rushs vidéos histoire de vous faire profiter un peu de notre voyage.

On a également à régler des problèmes postaux puisque nos 2 derniers achats pourtant bien anticipés sont perdus quelque part, probablement dans un bureau de poste d’Auvergne ou de la côte d’Azur où ils n’ont aucune raison d’être. Partirons-nous avec de super vestes de pluie ou les vieilles ? L’avenir nous le dira. Idem pour le pare-vent du réchaud : j’ai un bout de feuille de titane en vadrouille depuis plus d’un mois… on partira peut-être avec une feuille de papier d’alu… ça marche pareil mais ça ne tient guère plus d’un mois 🙁
C’est quoi et à quoi ça sert ? C’est une feuille semi rigide dont on entoure le réchaud à gaz lorsqu’on fait chauffer de la nourriture. Intérêt ? Le vent n’atténue pas l’effort de la petite flame qui transpire pour donner ses calories à la casserole… on diminue considérablement la quantité de gaz consommée, donc le poids à transporter, l’argent à dépenser et les ressources naturelles de la planète 🙂

Ces 10 derniers jours sont également l’occasion de remercier 2 personnes : merci Édouard pour avoir peaufiné l’application iphone qui nous servira à poster notre position géographique relativement régulièrement. La page où ça s’affiche c’est ici (pour l’instant ce sont encore des tests). Merci également à Robin pour avoir trouvé la solution à un problème tout bête mais hautement récurrent : la barbe ça pousse ! Le rasoir c’est gentil mais en rando se raser tous les jours hors de question… et passé 1 semaine, rasoir + savon = vraiment pas rigolo (testé cet été). La solution ? il existe un rasoir manuel (Wilkinson Quattro, comme les Audi) qui intègre dans son manche une mini tondeuse fonctionnant avec une pile AAA (les piles bâtons aussi appelées R3). Parfait car justement on se demandait ce qu’on allait faire de la 4è pile inutilisée lors du changement de celles de notre lampe frontale qui en consomme 3. C’est tout trouvé.

Je dérive, mais c’est aussi une parenthèse que je voulais faire : un des gros problèmes de la randonnée au long cours c’est le ravitaillement : facile de partir avec 2 rouleaux de PQ… mais quand on arrive au bout on fait comment ? on va au supermarché et on ressort avec 6 rouleaux !!! Comment on case ça dans les sacoches ? On en revend 4 sur le bord de la route ? On les case au mieux (très probable)… mais il faut faire pareil avec le gros pain de savon ou tout autre produit consommable pris en petite quantité avant le départ (du sel, du shampoing…). Le challenge permanent c’est donc : comment ne pas trop s’alourdir et prendre du volume en ravitaillant avec des produits de première nécessité ? Le plus logique : partir avec des conteneurs de taille normale (pas des mini) mais chercher les produits qui servent à plusieurs choses : « gel douche-shampoing-lessive » (mais pour la vaisselle ?) ou « savon pour tout » (mais pour les cheveux c’est un peu trash)… enfin vous voyez l’idée.

Sans transition la santé. On a reçu plein d’emails alarmés. Rassurez-vous, comme je l’ai écrit il n’y a pas mort d’homme. On est en phase bilans (dents/santé générale) avant le départ. Avec le recul on aurait dû s’y prendre plus tôt car si tout va bien ben voilà c’est fait et si jamais il y a des problèmes, ça laisse du temps pour les régler.
De mon côté, niveau dentaire outre la routine (détartrage, caries, …) un petit souci avec un implant… à priori pas d’urgence mais à surveiller de très près (et qui c’est qui s’alourdit d’amoxicilline dans les bagages). Et si vous voulez vraiment tout savoir (quand je disais que j’aurai dû ouvrir un skyblog) j’ai également un traitement pour une petite infection au pied… traitement suivi scrupuleusement depuis plusieurs mois et qui fonctionne couci-couça, tout doucement sans se presser… ce qui aurait dû être réglé depuis noël ne sera peut-être pas 100% résorbé avant le départ, pas cool.
Pour Hélène c’est plus compliqué puisque depuis quelques temps elle est couverte de boutons pour lesquels les pronostics sont assez mauvais : « maladie coelique : allergie au gluten » (oui ça peut apparaître comme ça)… mais pour l’instant aucune analyse n’a pu le confirmer. Elle passe donc beaucoup de temps chez différents médecins et à l’hôpital pour faire des analyses, prélèvements, radios, … ça prend beaucoup de temps, n’apporte jamais de réponse précise et pendant ce temps, tic tac le temps passe. Si c’est bien ça le voyage va prendre un degré de chalenge supplémentaire : le sandwich pratique du midi on oublie, et les traditionnelles plâtrées de pâtes du soir : idem. Si ça n’est pas ça, personne n’a d’idée sur ce que ça peut être… pas beaucoup plus rassurant.
Je referme la parenthèse parce qu’on sort un peu du « partage » pour rentrer pleinement dans la vie privée, ce n’est pas trop le but de ce blog. Dès le départ on avait clairement envie d’écrire sur les préparatifs et état d’esprit pré-voyage parce que c’est justement ce qu’on avait trouvé qui manquait sur le net. Ca n’est pas simple de trouver cet équilibre entre information et vie privée. Un voyage de ce genre ça a l’air simple, beau exceptionnel quand on voit les photos mais ça nous semblait important de montrer un peu l’envers du décor, car malgré l’envie de partir, la décision et le choix, ça n’en reste pas moins un enchainement de situations complexes, auxquelles on ne pense pas forcément et qui amènent forcément des hauts et des bas. On le partage donc ici du mieux qu’on peut en étant les plus honnêtes et transparents possibles.

Pour finir, l’accueil de plein de monde à la maison en ce moment c’est aussi pour nous l’occasion de concentrer en peu de temps toute la beauté de la ville qu’on quitte. L’occasion de visiter, revisiter ou carrément découvrir de super endroits, des salles de spectacles… L’occasion d’avoir déjà un peu la larme à l’œil et le pincement au cœur (alt+0156 pour le oe collés), le truc qui fait douter et qui projette dans la réalité froide… « on va partir trèèès bientôt, on prend de plein fouet tout ce qu’on quitte en n’ayant encore que des bribes de ce qu’on va gagner… rude ! »

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La crise de la trentaine ?

Ça fait déjà un petit moment que je remets cet article à plus tard, qu’il me trotte dans la tête, que j’y réfléchis, me demande comment formuler ce que j’ai à partager… alors cette fois c’est la bonne, allons-y :

Nous partons le 20 mars, pourquoi cette date et pourquoi pas une autre ?
Il y a la logique du trajet qui définit la saison du départ (autour du printemps) mais pas forcément une date très précise. En fait ce dimanche 20 mars c’est avant tout une petite quinzaine de jours avant mes 30 ans.

L’idée est donc de passer ce cap quelque part au milieu de la nature et non pas lors d’une fête traditionnelle « alors ça fait quoi d’avoir 30 ans ? ». On s’était dit que si on partait seulement une semaine avant on aurait cherché à fêter (ou on aurait cherché à nous faire fêter) ça un peu en avance… ce qu’on voulait éviter… Donc le 20 mars était la date idéale !

Crise ? Sincèrement je ne sais pas. Vu de l’extérieur probablement. Tout le projet peut même ressembler à un rejet du vieillissement et de la vie trop pépère qu’on refuse de voir passer… enfin j’imagine. Quitter des statuts confortables (pro, perso…) histoire de remettre un peu le compteur à zéro et éviter les réflexions autour du mariage, des enfants ? Se lancer dans une situation qui sera forcément complexe au retour pour focaliser sur d’autres problématiques que de réfléchir sur le temps qui passe ? Allez savoir…

Nous n’avons pas spécialement cette échéance en horreur. C’est plutôt à nos 28 ans qu’on a flippé tous les deux, un peu sans raison, peut-être était-ce la première année de confort réel car Hélène pouvait enfin commencer à vivre de son activité pro après des années de disette 🙂 ce qui nous a permis de faire un genre de petit bilan positif, de constater la stabilité de notre vie… et pffff grosse peur de cette vie rangée, bien sous tous rapports. Mais ça c’était il y a deux ans.

Enfin bref, l’idée de tout plaquer pour partir c’est avant tout une idée positive, une idée de découverte, de rencontres, de faire autre chose, de partir à l’aventure, de profiter… et donc d’aller de l’avant et non pas de rester figés à 29 ans.

Toujours est-il que nous passerons ce cap (Hélène quelques semaines après moi) dans un cadre totalement différent de ce à quoi on pourrait s’attendre et je crois que même si c’est un simple bivouac au milieu d’un champ on aura un souvenir très savoureux de nos 30 ans, qu’on pourra rattacher à beaucoup de choses, et non pas une année perdue au milieu des autres (« heu c’était pas pour nos 29 ans qu’on avait fait tel ou tel truc ? »).

La petite larme néanmoins, c’est l’entourage. Une « dizaine » c’est souvent l’occasion de réunir les gens qu’on aime, qu’on apprécie, et là il faut l’avouer qu’on sera loin, à 2 ou un peu plus si on fait des rencontres en chemin ce jour là… mais loin de la famille, loin des amis… ça ne sera pas forcément facile. Allez, pour se réconforter disons que ça sera pour l’année suivante !

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40 jours !

Ce soir le décompte affiche 40… quarante jours avant le départ. Premier réflexe de tous les deux face à l’échéance : stress !

Mais faisons un peu le bilan de l’évolution des « travaux » :

Du côté du positif, Hélène a donc cédé son cabinet à Doriane. Plutôt que de vous refaire un historique complet, allez faire un tour du côté du blog diététique d’Hélène.
Pour simplifier, le local a été sorti de la cession et c’est donc Doriane qui verra directement avec la propriétaire pour refaire un nouveau bail (ou non selon leur choix) à la fin du préavis d’Hélène. En attendant c’est clarifié, et la vente a donc pu avoir lieu. Hélène est ravie de savoir ses patients entre de bonnes mains et ça c’est très chouette. Depuis le 1er février elle est donc officiellement en mode glandouille (mais non je plaisante, vu le boulot qu’il reste à faire). Pour moi ça attendra le 25 au soir.

Comme vous avez pu le constater, côté matériel on commence à être pas mal au point. Il reste quelques trucs à finaliser mais c’est en bonne voie et il ne devrait pas y avoir de souci particulier. C’est l’avantage de la carte bleue, c’est qu’elle décide unilatéralement de pas mal de choses et quand elle a décidé tout va plutôt comme sur des roulettes (bon on attend encore 2 super vestes de pluie perdues quelque part entre l’Angleterre et la France mais sinon ça roule).
Gros gros cartons rouge à absolument tous les transporteurs, en ce moment on peut dire qu’on a un peu tout testé (Coliposte, Chronopost, Fedex, UPS…) il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, entre les avis de passage laissés alors que nous sommes là, les coups de fil pour nous demander de descendre récupérer le colis (moi j’habite et je paye pour une remise en main propres chez moi, pas dans mon hall d’immeuble !!!)… et le livreur qui se barre en laissant le colis sur les boîtes aux lettres avant qu’on ait finalement rejoint le hall c’est juste du n’importe quoi !!!

Le déménagement se profile aussi. Les 2 agences de location sur lesquelles on comptait on pour l’une fermé et l’autre ne travaille plus avec le prestataire de location/dépôt du camion dans une autre ville. Nous avons donc trouvé autre chose… et devrons aller chercher un camion à Bondy (en vélo car c’est trop compliqué en transports en commun) le vendredi soir pour déménager le samedi matin. Côté avantages, on pourra commencer le déménagement de bonne heure, par contre ça veut dire qu’il faut qu’on trouve un stationnement dès le vendredi soir… ça va être fun ! Dans le doute de la quantité de meubles qu’il y aura on a préféré prendre plus grand que trop petit, ça sera donc un 20m3 !

Notre appartement vient tout juste d’être vendu… enfin celui de notre propriétaire. Allez je vous le fait à 400 000 € pour un poil moins de 49 m²… un couple Anglais-Français. 1 seule visite samedi (mais sérieuse) et ils valident l’achat le lundi. Pas mal ! Vive Paris ! C’est pas trop le jeune couple qui s’installe et ils ont pas mal de projets de travaux donc il est très peu probable qu’ils soient attirés par la reprise de meubles/électro ménager. On va donc devoir de nouveau se creuser la tête pour le jeu du « on brade ou on déménage ? ».

Les démarches administratives sont en phase « en cours » avec :
– des choses bien avancées : Hélène récupère son passeport demain, ma carte d’identité ça sera d’ici une dizaine de jours / les préavis, courriers de résiliation, … sont planifiés et se succèdent tranquillement (ce mot m’interroge toujours : 2 L, pourquoi on prononce tranki-lement et non pas tranki-yement ?)
– des choses plus en mode « on ne sait toujours pas trop comment faire » : fin d’activité pour Hélène, transfert de lieu d’activité + type d’activité pour moi (auto-entrepreneur -> profession libérale) + salariat/fin de salariat (caisse de cotisation pour l’assurance maladie par ex… big bazar en perspective).

Côté « trajet »… on commence tout juste à avancer. Je pense qu’on aura défini à peu-près le Paris-Berlin avant le départ mais probablement pas beaucoup plus. Par contre on prend beaucoup d’avis et conseils autour de nous. Il est donc possible qu’on ne fasse pas le tour de la Suède/Finlande par le nord (on nous a dit que ça risquait d’être monotone) et qu’on coupe au milieu en bateau. Autre ajustement très probable : passer par Cracovie plutôt que (ou en plus de) Varsovie. On espère avoir un peu de temps avant le départ pour potasser un peu plus en détail les infos sur les pays pour définir un trajet passant par les points qui sont les plus susceptibles de nous intéresser.

Toujours sans grande percée, l’aspect hébergement chez l’habitant pendant le voyage. Le « Couch surfing » et les « Warm showers ». L’interrogation persistante étant « pourra t’on réserver à l’avance ? ». C’était un des points négatifs qu’on avait constaté lors de notre périple aux Pays-Bas : on s’était inscrit à une association « l’amis des vélos » (en hollandais dans le texte 🙂 mais quand on avait compté sur un hébergement déjà c’était compliqué d’appeler (tel portable qui coûte une fortune, barrière de la langue) et surtout on n’avait jamais réussi à trouver un endroit libre seulement 24h à l’avance. Et à vélo c’est difficile de prévoir au delà. Hélène a donc au programme des jours à venir de creuser un peu les avis sur le sujet, le comment ça fonctionne…

Du côté des surprises, et plutôt des mauvaises, c’est la santé. Je ne vais pas rentrer dans les détails parce qu’il y a encore pas mal d’inconnues mais pour résumer, on n’a jamais été autant déglingués que cette année. Je ne pense pas qu’il y ait de rapport mais c’est pas vraiment idéal quand on aimerait justement partir l’esprit léger de ce côté. Rassurez-vous nous ne sommes pas à l’article de la mort. Mais ça complique encore plus nos interrogations sur l’aspect « assurance maladie » pendant le voyage.

Sinon toujours du côté des choses pas drôles, la locataire de notre studio à Nantes vient tout juste de donner son préavis. On avait anticipé que ça puisse se produire pendant le voyage mais là ça tombe pile poil à un moment pas idéal pour gérer la transition (en gros selon ce qu’elle trouvera ou non un nouvel appartement avant la fin du préavis nous permettra ou non de nous en occuper nous-mêmes.)

En tout cas pendant ce temps là on a un carnet mondain très rempli. C’est sympa on voit en ces 3 premiers mois de 2011 plus de provinciaux en vadrouille à Paris qu’en 3 ans en temps normal. On sent que l’hôtel Lepic va manquer, c’est avec plaisir qu’on reçoit les « c’est probablement la dernière fois qu’on vient… » on se sent moins seuls à parler de « dernière fois » comme si c’était la fin du monde :)))

Alors à 40 jours du départ, même si le gros de la situation est géré on a quand même ce petit coup de stress lié aux points pas encore très clairs (appart, meubles, santé, paperasse …). Dès qu’on voit un bout de nature en photo ou vidéo on se dit « punaise ce que j’ai envie de partir je n’en peux plus d’attendre » mais plus le départ approche plus la pression monte : on va se retrouver SDF pendant un an on a plutôt a bien gérer les choses avant. Même si on est à la pointe technologiquement gérer les problèmes en France depuis une tente en pleine forêt suédoise sera vite très compliqué !

PS : ah oui j’oubliais : j’ai trouvé mes lunettes ! Il me manque encore des verres qui ne devraient plus tarder à arriver (c’est mieux pour des lunettes) mais c’est bon : 1 monture + des verres foncés + des verres 100% transparents… tada !

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