Archives mensuelles : janvier 2011

La moumoute !

Je vous ai parlé du GH2, l’appareil photo/vidéo qui nous accompagnera, voici donc en images la raison principale de ce choix :

Kesséça ?

Non ce n’est pas un string ultra-chaud et ultra-light mais une petite moumoute, souvent appelée « dead kitten » ou « dead cat », bref en bon français : une bonnette anti-vent à poils longs.

Fabrication maison pour s’adapter à la spécificité du GH2 : 2 micros (stéréo) sur le dessus du flash intégré. Cette situation rare a donc permis d’utiliser un espace assez large pour y accrocher cette mini bonnette car pour 9 appareils sur 10 le micro est un tout petit trou généralement situé dans un endroit inaccessible entre 2 molettes ou boutons vitaux à l’utilisation de l’appareil… ce qui rend l’installation d’une bonnette totalement impossible.

Le vent en vidéo en extérieur c’est la plaie, c’est ce qui vous fait vous arracher les cheveux quand au retour votre speech de 3 minutes sur un truc passionnant du voyage est totalement inaudible et même pas sous-titrable tellement même après 10 écoutes attentives vous ne comprenez toujours pas un mot de ce que vous avez dit quelques semaines auparavant.

Bref, avec la complicité de Sandrine (merci à toi) et de sa machine à coudre, nous avons donc conçu la petite bonnette pile poil adaptée à l’espace disponible.

Le premier essai n’a pas été fructueux (fixation simplement sur l’avant du flash et ensuite à l’arrière sur un morceau de plastique glissé dans la griffe du flash) et il a finalement fallu ajouter un élastique qui passe sous l’objectif et un autre sous le viseur. Du coup c’est très stable, ça ne bouge pas d’un iota et j’espère que ça résistera pendant toute la durée du voyage.

Et pour ceux qui oseraient la question « c’est bien joli mais comment on se sert du flash du coup ? » la réponse est simple : le flash intégré à un appareil photo c’est le meilleur moyen de faire des photos moches, ça n’a globalement aucun intérêt, donc qu’il soit inaccessible ne pose pas le moindre problème !

Petite note : ensuite il faut ça pour l’assortir : http://londoncyclechic.blogspot.com/2010/12/doctor-zhivago-here-we-come-with-yakkay.html

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Citation du jour : Pensée MUL

Faites attention aux grammes et les kilos s’occuperont d’eux tout seuls.

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Le choc du titane

Toujours dans la série équipement, nous nous sommes interrogés sur l’innocuité de l’aluminium. Pour faire simple : l’aluminium est accusé d’être une cause potentielle de développement de la maladie d’Alzheimer. Comme toujours on trouve tout un tas d’infos des « pour » et des « contre », des défenseurs et des détracteurs et il est donc assez difficile de se faire une idée précise.

Notre attitude dans ce genre de situation est double :
– dans le doute essayer de limiter [pas forcément supprimer] son exposition au risque. C’est valable par exemple pour l’aspartame.
– essayer de trouver un équilibre dans le rapport « je fais quand même parce que j’en ai trop besoin/c’est trop utile/je n’en consomme pas beaucoup… » (le micro-ondes, le wifi par ex) et « ça ne me coûte pas grand chose de m’en passer, c’est toujours un facteur de risque en moins ».

Dans le cas de la popote en aluminium, l’idée était simple : ça ne nous dérangeait absolument pas pour manger 15 jours par an dedans… par contre racler la gamelle en alu pendant un an pour détacher les pâtes collées au fond c’était un peu moins emballant. C’est donc avec grand plaisir que nous avons accueilli l’un de nos cadeaux de noël : une popote Snow Peak « Cook and Save » de 2 litres en titane. En plus celle en alu commençait pas mal à accuser son age donc c’est parfait.

Autant être clair, c’est pas pour le de poids (la popote CAO de 30 ans d’âge en feuille d’alu n’était pas bien lourde) mais le titane a la propriété d’être quand même beaucoup plus résistant et surtout il ne se délite pas en morceaux quand on gratte avec sa cuillère :). C’est pas pour rien que les broches de la hanche de mamie sont faites dans le même matériaux.

On n’a pas encore eu l’occasion de la tester mais à première vue ça va être parfait !

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A Paris peut-on réserver une place de stationnement pour déménager ?

Version courte : non.

En version longue :

Il est possible d’obtenir une autorisation de stationnement par la préfecture de Police (à Paris c’est le commissariat principal de l’arrondissement, pas forcément le plus proche de chez vous). Cette autorisation en fait elle n’autorise :

– pas à bloquer la rue pendant que vous déménagez
– pas à vous stationner à la sauvage en dehors d’une place « officielle » de stationnement
– pas à stationner gratuitement s’il y a des parcmètres

On espérait vaguement qu’en s’y prenant à l’avance et en suivant les règles officielles et les déambulations entre la mairie, la police… en remplissant le papier 22B puis le 17E… on pourrait obtenir une place réservée au moins 24h, avec un gentil employé de la voirie qui vient mettre des cônes de chantier pour bloquer le stationnement à d’autres personnes… en fait non, on a une jolie autorisation mais on se demande un peu à quoi elle sert réellement puisque dans ses limites d’application ça revient à dire « vous pouvez vous garer sur une place de parking… si vous en trouvez une et que vous payez pour ». Avec ça on est bien avancés.

Globalement le meilleur moyen semble de placarder nous-même des copies de cette autorisation sur les voitures proches de notre porte d’immeuble pour les faire partir (le logo de la Police, tampon, signature… ça peut suffire à faire peur), tout en surveillant et en venant bloquer ensuite l’accès avec un truc encombrant quelconque sur lequel on accroche une nouvelle fois l’autorisation. Mais c’est un rien compliqué et c’est pas super clair si on a réellement le droit de le faire ou non.
Je cite le document : « il incombe au demandeur de procéder à la réservation du stationnement. Autorisation préalable des services de la voirie pour le stationnement ou l’installation de matériel sur les trottoirs ».

Bref, le déménagement s’annonce sport.

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Dormir au chaud… dehors !

Les expéditions précédentes nous ont démontré une chose : il est important de dormir au chaud pour bien récupérer et remonter avec plaisir sur le vélo le lendemain.

Nous utilisions jusqu’à présent des duvets avec une limite de confort autour de 11°C (tout habillés) et autant c’est parfait l’été en France, autant quand on en sort par le nord et qu’on envisage d’autres saisons ça commence à cailler.

Nous sommes donc partis à la recherche d’informations sur les meilleurs moyens de se tenir au chaud, et comme d’habitude sans transporter 15 kilos de matériel (non le poêle à bois en fonte n’est pas toléré dans la remorque 🙂

Alors globalement quand on creuse on trouve les infos suivantes :
– à première vue avec notre périple, la majeure partie des nuits devraient être entre 5 et 15°C
– dans le nord de la Suède l’été et surtout l’hiver en Italie/Sud de la France on peut s’attendre à parfois subir des températures en dessous de 0°C
– Bref notre idée était de trouver des sacs de couchage permettant un confort jusqu’à -5°c histoire d’avoir de la marge dans la plupart des cas et de pouvoir encaisser des imprévus au niveau température (grand froid, montée en altitude…) et « perte de pouvoir isolant » du sac (humidité par exemple).
– 2 écoles s’affrontent : la plume contre le synthétique…
* le synthétique : pas trop cher, peu sensible à l’humidité, plus lourd et moins compactable que le duvet, moins utilisable sur une large plage de température.
* le duvet : meilleure isolation, plus léger, plus compactable, plus facile à jauger (j’y reviens plus tard), plus cher, sensible à l’humidité (l’inverse du synthétique quoi), qualité des plumes variables selon les marques/modèles.
– toujours dans l’optique du poids, comme pour le reste, ne pas sous-estimer le concept de couches : la polaire + doudoune du bivouac servent aussi de couche isolante dans le duvet pour pouvoir dormir à des températures plus basses si besoin.
– le principe de jumeler les sacs n’est pas aussi répandu qu’on pourrait le croire. Ca restreint énormément le choix 🙁

Alors notre choix ?

Notre choix c’est finalement 600 grammes de duvet d’oie dans une enveloppe en Toray (encore un nouveau nom de tissu à apprendre, après le silnylon et le « cuben fiber » pour les audacieux).
– Même si le synthétique a des avantages, notamment la résistance à l’humidité nous avons privilégié la compactabilité, le poids et également le fait de pouvoir dormir dedans à -5°C … ou à +20°C (les plumes sont plus adaptées à réguler la température de l’oie que nous sommes que la fibre synthétique). Le choix est également facilité (mon histoire de jaugeage) par des règles toutes simples de calcul : le gonflant des plumes (il y a une norme, on appelle ça le FP [Fill Power] dont l’unité est le CUIN [pouces cubes par par once de duvet, une unité comme on les aime]) multiplié par le poids de plumes du duvet = une température jusqu’à laquelle on peut dormir. Bien sûr la construction du sac importe également un peu, mais dans l’ensemble c’est assez facile de comparer des sacs de tous horizons en se basant sur ces simples paramètres et ne plus trop porter d’attention aux tests flatteurs et non reproductibles de chaque fabricant. Du côté du synthétique c’est beaucoup plus la foire d’empoigne, à qui annoncera un -25°C (vous serez vivant mais probablement en hypothermie) dans un sac de 1.5 kilos. Il y a bien une norme européenne de tests mais beaucoup de marques ne l’utilisent pas (ça coûte cher, ils ont déjà leur propre méthode de tests plus flatteuse…). Plein de lecture sur le sujet sur Randonner-leger.
– Pour l’humidité nous dormons sous une tente double parois et transportons les duvets dans un sac étanche ce qui limite énormément les risques de tremper le duvet. Ca ne règle pas le problème de l’humidité résiduelle due à l’évaporation corporelle durant la nuit qui peuvent réduire les performances, mais à priori on n’aura pas de sac totalement inutilisable à cause de la pluie.

On a choisi quel modèle concrètement ?

Nous hésitions entre 2 modèles : un Petit Astazou 600 de chez Triple Zéro un petit fabricant français très réputé et un Pipedream 600 de l’inconnu Alpkit (anglais).
Tous les 2 sont des sacs de 600 grammes de plumes, un peu moins « chaudes » chez Alpkit que chez « 000 » et qui font au total entre 950g (Alpkit) et 1070g (000).

Les avis récupérés un peu partout sur le net ne font pas ressortir de grand vainqueur. La qualité de fabrication de 000 est exemplaire, leurs plumes parfaites… et leur prix un peu trop aussi. A l’opposé chez Alpkit on sent plus la petite boîte qui a des bonnes idées, qui démarche en direct (difficilement) des gros fabricants à l’autre bout du monde et propose un produit de qualité à un prix exceptionnel.

C’est donc vers Alpkit que nous nous sommes finalement tournés.

Alpkit Pipedream 600

Notez que cette fois on voit Hélène (!)

Le choix draconien a été guidé par 2 facteurs :
– le prix, car le frenchy coûte le double de l’anglais fabriqué en Chine… l’écart de qualité est probable, mais justifie difficilement celui du prix.
– le timing parfait de la disponibilité du modèle Alpkit. Pour info je regarde ces sacs depuis le printemps dernier, j’avais envisagé de les offrir à Hélène pour nos vacances en Angleterre/Ecosse et ait finalement reporté l’achat car Alpkit galérait pour se faire approvisionner en Toray (vous savez ce que c’est maintenant). Leurs péripéties et galères de fabrication se sont poursuivies jusqu’à fin novembre où leur container a enfin été livré en Angleterre (ils sont très sympa et communiquent facilement sur leurs histoires hallucinantes de marchés avec les chinois qui n’honorent pas leur contrat et vendent plus cher à une grande marque le tissu qu’ils ont déjà prévendu à Alpkit). Bref gros stock qui arrive fin novembre et qui fond comme neige au soleil durant décembre.

Je commande en catastrophe début janvier, le lendemain il n’y en avait plus. Sur leur site à l’heure actuelle : ils n’ont aucune idée du prochain réassort et prévoient des galères jusqu’en 2012 à cause de ce tissu magique que tous les grands fabricants s’arrachent désormais (a 29 g par m² c’est l’un des tissus techniques les plus légers).

Bon, et ils sont bien a moins ?

Premiers tests sur le canapé pour essayer, c’est plutôt agréable, les plumes gonflent super bien, c’est bien chaud, la construction est bonne, il faudra voir sur la durée mais à première vue c’est quand même très sérieux (un conseil rapide, regardez les fermetures éclairs, si c’est la marque YKK ça vous oriente rapidement sur la qualité d’un produit. YKK c’est LE fabricant fiable de fermetures éclairs). La légèreté est impressionnante, 950 grammes pour dormir au chaud jusqu’à environ -5°C. Le tissu extérieur est très fin, donc à réserver aux utilisateurs soigneux… ça globalement, c’est valable pour tout matériel ultra léger.

Hélène est ravie de la couleur qui lui va très bien au teint 🙂 et de la collerette anti « rhaa ya de l’air froid qui rentre quand je me tourne » en plus de la capuche.

Bref on est très contents car c’est un achat qui matérialise vraiment le bivouac et notre voyage. Ca sera quand même notre lit pendant plus d’un an, on a intérêt à y être bien !

Est-ce qu’on va ouvrir les fenêtres de l’appart et dormir par terre devant pour les tester avant ? Allez savoir…

Un énorme merci et des bisous aux parents d’Hélène qui ont avancé les dates de nos anniversaires pour qu’on finance cet achat. Juste une précision importante : c’est pas pour autant qu’on a 30 ans, on reste à 29 encore un petit moment !

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2 mois

Tic tac…

Mais pas vraiment le moment de faire un bilan…

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Au royaume des « bons pour »

En dehors du matériel offert, noël s’est aussi révélé être une grande source de « bons pour ». Parfois un « bon pour » c’est une manière déguisée d’offrir un cadeau un peu à l’arrache parce qu’on n’avait ni inspiration ni envie d’y consacrer du temps… autant vous dire que dans notre cas c’était un peu l’opposé, on a eu des BP de qualité triple A.

Il faut dire qu’on avait un peu tendu la perche sur la page nous aider du site en évoquant justement de nous faire des petites suggestions pour « pendant le voyage ».

Mes parents nous ont donc fait 1 BP par pays traversé (voit la pression si jamais on veut modifier le trajet maintenant :-).

europe bon pour

Nous avons dû gagner chaque bon aux dés et avons eu un peu toutes les surprises. Des actions à faire, des cartes à envoyer, des photos à prendre, et des euros pour ravitailler ou profiter d’une glace, d’un resto ou d’un lieu un peu magique…

bons pour

Merci Marie-France et Gérard pour le temps passé et les lés de tapisserie consommés 🙂

Mais certains ont été plus sournois (oui oui) et ont cherché la faille dans notre organisation… enfin c’est pour nous aider qu’ils disent.

Comme on l’a déjà évoqué, l’un des chalenges de ce périple c’est d’aller vers les autres et faire des rencontres. Pour nous inciter à réaliser ce désir nous avons donc hérité d’épreuves dont le succès aura au passage une incidence directe sur la volonté des offreurs à nous héberger à notre retour en 2012 (sic). Voit le chantage !!!

Voici donc quelques-uns de ces chalenges, notez le troisième en bas sur la photo qui s’avère particulièrement coton.

chalenges bons pour

On lance donc un appel : si vous avez des amis ou de la famille quelque part sur le trajet qui pourraient nous trouver un costume traditionnel on est preneurs. Si vous avez des amis ou de la famille n’importe où dans le monde qui maîtrise photoshop à fond et/ou le tournage sur fond bleu + l’incrustation vidéo ça nous intéresse aussi, contactez-nous discrètement.

Merci Sandrine et Lucas (faut bien qu’on balance) pour ce super cadeau, on réfléchit déjà au chalenge sur la déco de noël sur notre tandem l’hiver prochain et à comment on va pouvoir contourner tous les autres en trouvant des failles dans les consignes 🙂

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Pour les photos et la vidéo : un Panasonic GH2

Encore un choix cornélien : quel appareil photo embarquer pour ramener des images à la hauteur des espérances lorsqu’on est un poil exigeant sur la qualité comme moi ?

Plus encore : comment ramener également de la vidéo quand on aime également filmer avec une qualité correcte ?

Et pire encore : comment ramener des vidéos avec un son correct ?

La réponse simple :
– Un réflex numérique haut de gamme, quelques excellents objectifs pour la photo
– Une bonne caméra pour la vidéo
– Un enregistreur séparé pour le son des vidéos

Je crois que je n’ai pas besoin de vous détailler la problématique du budget, du volume, du poids, des batteries et leur recharge, … c’est assez évident.

Il fallait donc trouver l’outil ultime qui fait tout ça du mieux possible dans un seul objet. Autant vous le dire tout de suite ça n’est pas simple du tout !

Quelques pistes pour ceux qui seraient dans la même situation :
moi j’ai commencé par le son, en gros : la prise de son intégrée sur les appareils photos qui font de la vidéo est sauf exception très mauvaise à cause du souffle et de la grande sensibilité du ou des micros au vent. Donc la recherche porte sur des appareils sur lesquels on pourra au choix brancher un micro externe ou alors qui possèdent des micros de qualité qui seraient recouvrables par une bonnette anti vent de fabrication maison.

Ensuite la vidéo : pour faire des vidéos pas trop tremblotantes il faut une stabilisation… il faut également une stabilisation qui soit dès le départ prévu pour la vidéo (et pas juste la photo) car sinon on entend le bruit du stabilisateur dans le micro 🙁

A ce stade il ne reste déjà plus beaucoup de choix.

Ensuite la photo, là c’est franchement très simple car un voyage du type de celui qu’on s’apprête à faire c’est avant tout des photos en plein jour, en extérieur donc rien de très exigeant pour le matériel, globalement presque tout appareil photo pourrait faire l’affaire. Après c’est plus une question d’envie artistique (faible profondeur de champ par ex), de budget et de poids (bon compact vs reflex).

Dans mon cas le bilan de la recherche est donc un Panasonic GH2, il s’agit d’un petit reflex qui a été conçu dès le départ aussi bien pour la photo que la vidéo. Couplé à un objectif 14-140 conçu également avec la vidéo en tête (équivalent 28-280 dans le monde argentique/numérique plein format, le genre d’objectif à ouverture étriquée que je n’apprécie guère en intérieur ou quand on a de la place dans son sac mais qui prend tout son intérêt en voyage à l’extérieur) .

900 grammes… c’est à la fois très peu (comparé au 1.6 kg de mon EOS 40D et du 17-55 f/2.8) et à la fois énorme comparé au moindre compact (notre ultra compact Canon ixus c’était autour de 150 grammes !).La décision n’a pas été simple mais finalement la passion et l’envie de ramener de très belles images ont dépassé le poids. C’est aussi à ça que sert la recherche de l’ultra léger partout (ailleurs) : ça permet d’avoir un peu de marge lorsqu’on aborde des sujets sur lesquels les compromis sont trop difficiles.

Les premiers tests sont très positifs : images à la hauteur de mes attentes, autofocus rapide lorsque la lumière est bonne, très bonnes images en vidéo (vous avez pu voir sur le petit film de Montmartre)… il est juste un peu gourmand en batteries ce qui n’est pas idéal dans notre situation mais on fera avec !

D’autres pistes pour les moins exigeants que moi et qui cherchent du plus léger :
– Sony NEX 3/5 (prise micro externe, objectifs un peu limités pour l’instant [parc et qualité])
– Panasonic GF1/2 (petit boitier, différents objectifs dont des très petits… pas de prise micro ou de micro bonettable)
– Panasonic TZ10 (LE compact du moment)
– Panasonic LX5 (compact expert)
– Canon S95 (autre compact un peu axé expert)
– Canon G12 (gros compact assez performant)
– Nikon P7000 (clone du G12 très bien aussi, prise micro je crois)

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Lutter contre le froid : la tête façon Olivier

Après avoir vu ce qu’Hélène prévoyait pour garder la tête chaude, découvrons ce que moi j’ai choisi.

Pour ma part j’ai préféré couper le système en deux afin de pouvoir protéger mes oreilles dégarnies dès qu’il fait un peu frais sans pour autant aborder le look passe-montagne.

En haut un bonnet « Active X Took Hat » de la marque Extremities en Windstopper, bien couvrant et coupe vent sur les oreilles.

Extremities Active X Took Hat

Extremities Active X Took Hat

Une fois sur la tête ça donne un look « bonnet de piscine » mais c’est nettement plus agréable à porter 🙂

En bas, pour protéger le cou, une « Neck Gaiter » de la même marque. c’est un tube en polaire PowerStretch (extensible et lisse d’un côté, donc ça ne peluche pas comme une polaire de base. On a déjà testé longuement sur des vestes polaires : c’est cher mais ça résiste vraiment bien dans le temps).

Extremities Power Stretch Neck Gaiter

Extremities Power Stretch Neck Gaiter

J’ai pas bien compris pourquoi ils n’avaient pas fait une partie coupe-vent sur le bas et les côtés comme sur la cagoule d’Hélène, mais on fera avec.

L’avantage c’est que tout ça reste relativement fin et passe donc sous un casque. Si vraiment il caille, j’ai testé le bon gros bonnet par dessus le plus fin et ça rajoute en effet un bon confort en cas de températures négatives. Si jamais on en ressent le besoin ça sera quelque chose de facile à trouver n’importe où sur la route. Une fois encore il faut partir avec le matériel adapté « à priori » aux conditions qu’on pense affronter, en se laissant des portes ouvertes pour compléter l’équipement avec ce qu’on trouvera en route si ça s’avère nécessaire.

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Jeu de cartes : défi doublement relevé

Dans notre liste de cadeaux de noël on avait demandé « un jeu de cartes ultra léger » (pour avoir quelques occupations par temps de pluie. On a déjà amélioré notre poker un jour sans soleil aux Pays-Bas, avec des coquillettes et micro pinces à linge en guise de jetons). Nous avions mis au passage un lien vers un site… qui finalement ne fabrique plus ce jeu.

Du coup, étant plus difficile, le défi n’en était que plus tendant… et il a été non pas relevé, mais doublement relevé par Pascale, la maman d’Hélène, félicitations à elle !

Jeu de cartes ultral ight

Nous avons donc reçu en cadeau 2 jeux de cartes de randonnée 🙂

La carte SD d’appareil photo c’est pour donner l’échelle.

Le premier (à droite) est un jeu totalement étanche puisque les cartes ultra fines sont totalement en plastique. Tellement en plastiques qu’elles sont au passage (partiellement) transparentes. Je vous rassure, on ne voit pas le jeu de l’autre au travers pour autant.

Poids du jeu seul : 95 grammes (étanche… mais pas ultra light)
Poids de l’étui seul : 23 grammes
Poids de l’ensemble : 118 grammes

Le second (à gauche) et 4 fois plus petit et les cartes sont en carton.

Poids du jeu seul : 10 grammes (là c’est de l’ultra light)
Poids de l’étui seul : 9 grammes / on descend autour de 4/6 grammes si on retire l’anneau porte clés
Poids de l’ensemble : entre 15 et 19 grammes selon la configuration

Le débat fait donc rage :

D’un côté on a pour 15 grammes un petit jeu, un peu fragile et moyennement lisible mais parfait pour nous 2 sous la tente et qu’on utilisera 3 fois dans tout le voyage et qui ne mérite pas d’y consacrer plus de poids.
De l’autre on a un vrai jeu de cartes, beaucoup plus convivial, lisible et résistant si on essaye de jouer avec d’autres personnes rencontrées à droite et à gauche (ça peut être un moyen de lier contact avec les gens quand la barrière de la langue se pose) mais pour un poids un peu indécent comparé à l’autre.

Quel est votre avis ?

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Pour vous donner des nouvelles : un nouvel ordinateur portable !

Après plus de 5 ans d’excellents et loyaux services il devenait vraiment urgent d’envisager l’achat d’un nouvel ordinateur portable. Notre vieux Fujitsu-Siemens est devenu misérablement lent pour lancer firefox, son autonomie a bien baissé et sa non évolutivité nous bloquait dans nos objectifs de photos et de vidéo. Du coup, direction ebay pour qu’il prenne un nouveau départ.

L’été dernier nous avons également fait le constat que sur un mois, gérer un minimum une activité en ligne sur un iphone était trop délicat : ok pour répondre à un mail basique, mais beaucoup moins adapté pour générer une facture en pdf par exemple ou basculer entre un mail, les infos d’un compte client, Paypal…

Nous sommes donc partis en quête du nouvel ordinateur portable ultime sur des critères assez spécifiques :

– ultra portable, 1.3 kg grand maximum (le poids de notre vieux tromblon)
– écran de moins de 12 pouces
– écran avec une résolution d’au moins 1280*768
– des performances meilleures que l’ordi actuel

2 approches se sont donc opposées :
1/ soit acheter un « netbook » : un ordinateur ultra basique, très cheap, pas très fragile ni très cher, mais malheureusement aux performances bridées par le processeur poussif que tous les netbooks utilisent (un intel atom pour les connaisseurs).
2/ augmenter le budget pour acheter un vrai « ultra portable » : c’est à dire un ordinateur portable performant mais contenu dans un poids et un volume restreints… au prix d’une grosse augmentation de budget.

Après épluchage de l’ensemble du catalogue de netbooks disponibles actuellement ou sous peu, globalement c’est tous les même (depuis 2 ans d’ailleurs). Sincèrement ce sont des ordinateurs parfaitement adaptés au voyage, leur prix fait qu’on n’a pas peur de les ranger en vrac dans une sacoche et qu’on pourra au pire en racheter un en cas de vol ou de casse. Malheureusement le processeur anémique imposait 2 restrictions : aucun traitement de photo/vidéo pendant le voyage et une relative inutilité après le voyage. Hors voyage nous nous servons du portables certes pour surfer sur le net, écrire des emails, … mais aussi pour faire de la photo en reliant l’appareil directement au pc, de la retouche photo (lightroom), de la création diverse (photoshop, indesign…) et là le netbook est totalement à la ramasse.

C’est donc le second choix qui s’est imposé : payer 2 fois plus cher un truc beaucoup plus performant qui devrait durer 3 ou 4 fois plus longtemps.

Là où c’est moins drôle c’est que le monde de l’ultra portable est très orienté « professionnels itinérants » avec des tarifs plutôt axés entreprises… et ce n’est pas 2 fois plus cher qu’un netbook mais parfois jusqu’à 5 ou 6 fois ! Il n’est pas rare de voir des « ultras » dépasser les 2000 € chez Sony ou IBM 🙁

Dans ce monde fermé, un électron libre : le petit nouveau Apple Macbook Air 11.6 pouces.
L’ordinateur parfait pour nous (manquerait plus qu’un disque dur de 1 To intégré et un poil plus d’autonomie) pour un tarif certes très (trop) Apple, mais finalement bien plus accessible que ses confrères « pro ».

C’est donc (ouf on y arrive) vers ce petit Apple que nous nous sommes tournés. Pas « Mac Fans » pour un sou, mais pas hostiles non plus (personnellement le système d’exploitation ne m’intéresse pas beaucoup, je préfère passer du temps dans les applications qui sont dans l’ensemble quasi identiques dans les 2 mondes).
Les premiers contacts sont agréables (Merci Robin et Stéphane pour les petites astuces et logiciels utiles) et la machine est un rêve de performances et de silence.

Intel Core2duo 1.6 ghz, 4 go de ram, 128 go de SSD (remplaçant ultra rapide du disque dur), écran 11.6 pouces en 1366×768 … le tout dans 1 seul petit kilo…

Le point noir : comment charger le bestiau sur un pack de batteries externes (rechargeable sur la dynamo) lorsque la prise d’alimentation (magsafe pour les intimes) est brevetée par Apple qui n’autorise aucune licence et donc prise compatible ? La réponse dans quelques jours si tout va bien 🙂

Comparaison avant/après :

Fujitsu p7010 sur Apple Macbook Air 11 pouces

Fujitsu p7010 sur Apple Macbook Air 11 pouces - profil

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Lutter contre le froid : la tête façon Hélène

Des phrases lues à droites et à gauche et combinables à l’infini :
Si tu as froid au mains mets un bonnet.
Si tu as froid aux pieds, mets des gants.

L’idée derrière tout ça c’est que quand on a froid quelque part il faut s’assurer avant tout de protéger ses extrémités : tête, mains, pieds. Si vous frissonnez malgré les 3 paires de gants plutôt que d’en chercher une 4è paire il est probablement plus intelligent de voir si vous n’avez pas d’autres parties de votre corps qui participent à la déperdition de votre petite chaleur.

Finalement le corps c’est comme une maison : ce n’est pas la peine de mette du remplacer du double vitrage par du triple si le toit n’est pas isolé et que vous chauffez les pigeons !

En pratique je crois qu’on perd 30% (stat à confirmer) de sa chaleur par la tête, il est donc important de mettre un bonnet !

A vélo c’est encore un de ces problèmes complexes parce que si on porte un casque il n’est pas très aisé de trouver un bonnet adapté.

Hélène et moi avons choisi des approches différentes. De son côté elle a jeté son dévolu sur une cagoule intégrale, parfaitement adaptée si on doit au passage cambrioler une banque pour financer la suite de notre voyage en cas d’imprévu 🙂

Son choix donc, une « Active X Balaclava » (une cagoule) de la marque Extremities (encore) en Windstopper (polaire fine et coupe-vent) avec un insert « pas coupe-vent » au niveau du nez et de la bouche histoire de ne pas étouffer 🙂

Extremities Active X BalaclavaExtremities Active X BalaclavaExtremities Active X BalaclavaHélène trouve ça génial car avec ses cheveux longs elle est plutôt du genre à retarder le moment où elle met un bonnet, donc en gros quand il est temps pour elle d’en mettre un c’est qu’il caille vraiment et qu’une cagoule intégrale sera la bienvenue. Moi je suis moins convaincu parce que va faire un bisou ou manger une barre de céréales avec ça sur la tête !!!

En parallèle nous avons tous les deux un buff, ce petit tube de tissu fin et léger (polyamide) qui peut protéger le cou, la tête ou juste les oreilles. Ça revient un peu au principe des gants de soie mais appliqué à la tête histoire d’avoir soit une protection fine quand il ne fait pas trop froid (par exemple replié en bandeau sur les oreilles) ou alors carrément une « sous-couche » sous le bonnet/cagoule s’il caille vraiment.

BuffBuff

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