Archives mensuelles : septembre 2012

Bilan matériel : les couteaux – le multitool

Pour rappel, après beaucoup de réflexions nous étions partis avec un couteau suisse Victorinox « moyen » et un petit couteau fixe ESEE Izula.

Encore un sujet qui nous a fait réfléchir pendant le voyage…

Globalement le choix était très pertinent : le petit Suisse a comme prévu servi pour la majorité des utilisations culinaires. Au delà de la lame, ce qui a le plus servi c’est la paire de ciseaux et le cure-dents ! Pour les tiques on a investi dans le tire-tiques, ça s’est avéré bien utile et rassurant.

L’Izula a servi pour le bricolage (tailler un bout de bois par exemple) et aussi régulièrement pour nettoyer le lieu de bivouac (gratouiller dans la terre pour couper une racine…)

L’izula et la scie du couteau Suisse ont apporté leur côté rassurant « en cas d’urgence » (couper/fendre du bois pour se faire un feu, un côté un peu dissuasif en cas d’agression…), avoir un deuxième couteau quand on mange quelque chose qui nécessite vraiment d’être coupé (rarissime dans les faits) et un backup en cas de casse de l’un ou de l’autre.

Mais… et bien oui il y a un « mais »… la pince du Leatherman nous a manqué quelques fois pour bricoler. Au final on s’en est toujours sortis autrement sans souci, et la fois où ça nous a vraiment manqué (pour un changement de chaîne, retirer le maillon rapide d’une chaîne bien usée nécessite des pinces) :
1/ il y avait quelqu’un qui avait une pince (un Leatherman)
2/ on s’est rendus compte plus tard qu’on aurait pu faire sauter un rivet avec le dérive-chaîne plutôt que de s’acharner sur le maillon rapide

On a aussi galéré une fois avec un câble de dérailleur, on en achète un neuf pour ensuite se rendre compte qu’on n’a rien pour le couper (vital pour le tandem qui a des câbles « démontables » mais pas pour un vélo normal pour lequel on enroule juste le surplus près du dérailleur). Bilan : direction un réparateur de vélos qui accepte de me prêter sa pince… Comme le câble était fatigué mais pas cassé on a pu prendre notre temps pour trouver un réparateur.

Bref un bilan mitigé, étant un fan de couteaux c’était pertinent de partir avec 2 et d’avoir un peu de marge pour le côté « survie » mais je crois que les ultralightistes pourraient facilement partir en couple avec un seul mini couteau Suisse (lame + ciseaux + tournevis plat/lime + pince à épiler/cure-dent = 23 grammes = modèle « Classic SD ») et ça serait suffisant.

Les compléments pertinents pourraient être une petite pince universelle : ça coûte rien, ça pince et coupe bien. Une petite scie est quand même aussi pratique donc finalement l’intégrer au couteau Suisse est une bonne idée aussi.

Ca nous amène aux autres outils, le notre c’était un multitool. Là encore bilan mitigé. On avait un bon multitool payé un bras et au final les clés allen ont bien morflé. Elles n’ont qu’une seule extrémité utilisable donc se fatiguent 2x plus qu’une petite clé seule. Il y a eu une fois où on a dû acheter une clé allen plus petite que la plus petite du multitool et surtout une fois où l’une des clés s’est tordue et dont l’extrémité s’est arrondie : multitool HS, il a fallu en racheter un neuf. Bref c’est lourd pour ce que c’est et je crois finalement qu’il est plus pertinent de partir avec les outils séparés dont on a besoin. En cas de casse il suffit de racheter un petit tournevis ou une clé allen (à voir si ça se trouve partout à l’unité) et on a moins de scrupules à les torturer (on peut même partir avec 2 exemplaires de la clé amenée à plus morfler).

Bilan :
Partir à la recherche d’un « bit holder » (tournevis à embout) costaux et le plus léger possible, je sais que ça existe sur base de clé allen (une grosse clé allen sur laquelle on fixe un genre de douille dans lequel on insère ensuite un embout de tournevis) mais je ne sais pas trop où trouver ça.
Idem pour une petite pince (ça c’est plus facile)
Etudier les Leatherman qui intègrent des « bits holder » ainsi que les gammes plus légères (Juice)

Mélanger tout ça avec les couteaux pour obtenir le meilleur ratio usages/poids.

PS : attention, ne confiez pas une pince coupante à une copilote de tandem lorsque ça fait 20km que vous cherchez un lieu pour bivouaquer et qu’à gauche et à droite de la route il y a des espaces magnifiques mais inaccessibles pour cause de grillage 😉

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Bilan matériel : les lunettes de soleil

Pour rappel il s’agit d’Oakley Flak Jacket.

A peu de choses près j’ai porté ces lunettes tous les jours pendant 14 mois ! Alors pour ceux qui ont un peu lu le récit vous savez pourtant qu’il n’a pas fait beau tous les jours… et pourtant je peux vous assurer que faire du vélo avec des lunettes c’est vraiment plus agréable que sans, notamment pour des raisons de vent dans les yeux. Ca ne vous viendrait pas vraiment à l’esprit de rouler dans une voiture sans pare-brise, ben en vélo le pare-brise c’est une bonne paire de lunettes.

J’avais longtemps cherché et hésité entre diverses configurations afin de pouvoir disposer de lunettes à la fois protectrices contre le vent quelle que soit la météo ainsi que le soleil en général, notamment en dehors de l’utilisation sur le vélo… bref des lunettes discrètes lorsqu’on visite une ville ou qu’on bulle à une terrasse de café.

Une paire de verres photochromiques (qui se teintent avec le soleil) aurait été idéale, mais je n’ai pas réussi à trouver quelque chose de sympa niveau look. En gros en mode « soleil » quand il fait beau ça fait souvent « lunettes de vélo » genre verres jaunes, pas très passe partout en ville.

J’avais donc fini par trouver des lunettes aux verres facilement interchangeables et acheté des verres classiques noirs (catégorie UV 3) ainsi que des verres totalement transparents.

99% du temps ce sont les verres teintés qui ont servi car dans les faits on roule quand il fait jour et quand il fait jour les verres teintés laissent malgré tout suffisamment passer la lumière pour que ça soit confortable.

Lorsqu’il pleut ou quil fait gris le ciel est lumineux et les verres teintés sont appréciables.

Il y a quelques fois où j’ai utilisé les verres transparents, notamment tôt le matin, qu’il fait froid (le vent fait pleurer) mais honnêtement ça n’était pas indispensable, avec les verres teintés ça aurait pu le faire.

Il y a aussi le fait que même si l’opération de changement des verres est simple et rapide il faut malgré tout s’arrêter, retirer les éventuels gants, … bref c’est une manipulation qu’on n’a pas trop envie de faire souvent.

Donc côté verres je dirais qu’en fait l’idéal si on ne trouve pas de verres photochromiques « esthétiques » c’est d’avoir les verres teintés classiques + des verres photochromiques « moches » mais qu’on n’hésitera pas à mettre avant de partir le matin car on pourra toujours utiliser les lunettes dans la journée sans avoir à rechanger les verres.

Après comme je disais plus haut c’est loin d’être indispensable, et vu le prix de bonnes lunettes et de bons verres, si on est un peu short financièrement on peut se contenter d’une seule paire de verres.

Venons-en maintenant aux lunette en elles-mêmes : géniales ! Aucune critique, elles sont juste parfaites. Les verres ont leur quota de petites rayures mais les montures sont intactes malgré l’utilisation dont je viens de vous parler (vent, froid, soleil, nombre de jours d’utilisation…). L’excellent point c’est le système de fixation des branches sans aucune vis. On peut écraser les lunettes, au pire les branches se déclipsent mais rien ne casse. Pas de vis à perdre ou qui rouille. D’ailleurs ma méthode de nettoyage préférée c’est de les passer totalement sous l’eau avec du liquide vaisselle. Elles n’ont pas bronché, et pour tout dire ce sont maintenant les lunettes de soleil que j’utilise principalement l’été « hors vélo ». Rassurant aussi de se dire qu’on peut trouver des pièces de rechange (appuis de nez par exemple) ou plus simplement des verres neufs.

Bilan final :
Verres : je prendrais des photochromiques (au lieu des transparents) + des teintés UV 3
Montures : les mêmes.

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Bilan matériel : les sandales pour rouler

Pour rappel il s’agit de Keen Commuter.
J’ai adoré. Elles ont exactement répondu à ce que j’avais prévu. Il faut bien sûr penser la solution de manière globale, en « couches » pour s’adapter à toutes les conditions climatiques, mais une fois qu’on est ok sur le principe (rajouter des surchaussures pour le froid, des chaussettes étanches pour la pluie) ça marche très bien.

Si c’était à refaire je prendrais exactement les mêmes. Avec des chaussettes noires unies on ne voit pas que c’est des sandales sauf à regarder de près, donc c’est relativement passe partout même en ville. J’ai malgré tout apprécié ma paire de petites ballerines Adidas pour l’intérieur et pour les balades à pied pour éviter d’avoir la cale qui fait clac-clac sur le pavé et avoir un peu un meilleur grip en rando (sur les rochers les Keen c’est un peu casse-gueule).

De son côté Hélène ne regrette pas les chaussures de rando Merrell. Le drame fut d’avoir à les remplacer par des D4 pas géniales (trop peu respirantes, trop étroites) sur la fin du voyage, puis quelques semaines après par une autre paire de Merrell (elle ne supportait plus les D4) qui se sont révélées très fragiles au niveau des crampons, pas très adaptés à une friction contre les « dents » des pédales plates.

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