Archives mensuelles : août 2012

Bilan matériel : les t-shirts et chaussettes en laine mérinos

Excellent. Pas d’autre mot. Hélène a troqué ses t-shirts respirants synthétiques contre du mérinos au bout d’un mois de voyage tellement ils puaient malgré les lessives. Ensuite on a fait tout le reste avec seulement 3 t-shirts chacun sans aucun souci.
Côté chaussettes même bilan, je vais même aller plus loin : au retour je n’ai plus vraiment envie de mettre de chaussettes en coton/synthétique et me met en quête de chaussettes fines en mérinos pour porter tous les jours !

Par contre tous les vêtements en laine ne sont pas égaux. Globalement les mélanges synthétique/laine sont à éviter ou alors avec un pourcentage très très faible de synthétique, éventuellement pour l’élasticité (lycra).
On est très contents d’Icebreaker, aussi bien en chaussettes qu’en t-shirts. Les tailles sont un peu étranges, donc il est préférable d’essayer avant (les « premières couches » taillent petit car c’est prévu pour être porté très près du corps « en dessous d’autre chose », les « t-shirts » taillent normaux ou grands) et il n’est pas toujours évident de savoir si on achète un t-shirt ou une première couche.
Les t-shirts Smartwool aie aie, très fragiles.

Pour les chaussettes même combat : on est très contents d’Icebreaker, j’aime bien aussi mes nouvelles « Vaude » basses. Les autres on est un peu moins fans (souvent trop de synthétique dans le mélange, entraine des échauffements des pieds, même dans les sandales) comparé à Icebreaker c’est le jour et la nuit.

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Bilan matériel : appareil photo

Pour rappel il s’agit d’un Panasonic GH2 et d’un (seul) objectif 14-140

Un peu comme pour le Macbook Air, pendant tout le voyage ce fut une confusion des sentiments. C’est probablement l’un des choix les plus rationnels et adapté au voyage : un seul boitier, récent et de qualité, qui fait de belles photos, des excellentes vidéos (en gros un an et demi après sa sortie, malgré la sortie du dernier Canon qui arrache… le petit GH2 3 fois moins cher reste toujours devant du point de vue qualité vidéo), objectif ultra polyvalent, stabilisé en photo et vidéo, pas besoin de le changer (pratique et évite la poussière)… bref à première vue, rationnellement je referais le même choix.

En pratique on a voyagé avec l’outil parfait pour faire de la photo souvenir, chose qu’on désirait avant tout, mais je n’ai pas voyagé avec de quoi assouvir ma passion de photographe. J’ai pas l’impression de m’être trop plaint mais c’est Hélène qui disait aux autres que j’avais fait un gros effort pour partir avec un seul objectif et que j’étais pas très heureux avec cette idée.
Le boîtier est assez pénible à manipuler (esprit informatique plus que réflex) avec des combos de boutons, par exemple en priorité ouverture, on règle l’ouverture et la correction d’exposition via la même molette qui change de fonction en cliquant dessus… grrr. L’autonomie pas top, les batteries hyper chères, le petit capteur, l’objectif qui ouvre comme un trou de serrure, une horreur en intérieur… bref ça fait des photos, des pas mal faut pas déconner mais on ne prend pas son pied à l’utiliser… enfin moi non en tout cas. Je ne sais pas s’il y a un rapport mais j’ai revendu le GH2 immédiatement après notre arrivée (aussi pour limiter la décote j’avoue, vu que son successeur n’est pas encore sorti 🙂

Quelque bonnes surprises quand même : le viseur électronique, j’étais assez réfractaire au début, notamment parce que j’avais collé mon oeil dans un viseur de ce type il y a quelques années dans des bridges bien pourris et l’écran était vraiment incompatible à mon avis avec le concept de photographie. Très bien pour du « tataginette », mais pour avoir la moindre idée de la profondeur de champ il fallait repasser. En pratique sur le GH2 l’écran est très fin, est très clair en conditions sombres, affiche des tas d’infos pratiques (histogramme live par exemple), permet de filmer avec l’oeil au collé au viseur et comble du bonheur affiche la photo fraichement prise instantanément sans sortir l’oeil du viseur. Ca m’a fait tout bizarre en reprenant mon Canon au retour…

Si c’était à refaire ? Pfff je ne sais pas, vraiment pas. S’il n’y avait pas le problème du poids, peut-être que je partirais avec un réflex du type Canon 7D et un 17-55 f/2,8 mais à l’usage j’ai vu que le 55 c’est un peu court, donc il faudrait un objectif supplémentaire du type 70-200 (paye ton kilo). Sinon un 5D et 3/4 objectifs fixes (24,35,50,85,135)… (ah ça fait 5 🙂 éventuellement prévoir un compact en plus pour les situations où on veut être un peu plus discret ou rapide… mais ça fait un bidule de plus à charger, ça complique encore un peu plus le tri des photos/vidéos (2 appareils en parallèle) …

Bref, là je ne peux vraiment pas transmettre de bon conseil…

Allez, avec un peu de recul, je crois que je creuserai encore un peu pour réduire le poids du reste du matériel emporté et repartirai avec un 5D mark III + 35 1.4 + 85 1.2, (ou leurs équivalents plus légers et moins chers 🙂 et éventuellement un fisheye russe. Probablement complexe à l’utilisation mais avec un approche plus « photographie » que photo souvenir… et tant pis pour les vidéos, pourquoi pas faire comme nos amis cyclorêveurs : à l’iphone (ou ipod touch) pour quelques vidéos courtes plutôt que de prétendre à la réalisation d’un « film » au retour. Sinon une petite go-pro toute légère, étanche, …

Edit : Depuis ce billet, j’ai longuement réfléchi, longuement testé tout un tas de solutions différentes, et je maintiens à jour une page dédiée au choix d’un appareil photo pour la rando !

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Bilan matériel : le pack de batterie et autres systèmes de recharge.

Pour rappel il s’agit d’un Tekkeon MP3450. Le principe est génial et quand ça marche c’est vraiment extrêmement pratique. La taille de sa batterie permet d’avoir un peu de marge pour recharger l’iphone. Pour l’ordi portable, en pratique ça n’a pas été indispensable car nous avons toujours trouvé une prise électrique pour le recharger avant que la batterie ne soit vide. Le petit Macbook tenant allègrement ses 7h en utilisation « écriture du journal, luminosité au minimum et wifi désactivé ». A raison d’une demi-heure par jour en moyenne, ça fait 14 jours d’autonomie. On a toujours squatté un café ou été hébergés entre temps.
Très pratique aussi pour éviter de se trimbaler le chargeur de l’ordi portable (ça le remplace) ainsi que ceux de 2/3 autres bidules électroniques.

Là où c’est beaucoup moins drôle c’est que :
– la recharge via dynamo (assimilé à un panneau solaire sur le principe) n’a jamais fonctionné, malgré l’utilisation d’un module spécifique (sunbooster) qui possède l’une des pires prises imaginables sur un bidule portable : des picots ultra fragiles comme sur les disques durs ATA d’ancienne génération et aucun moyen de sécuriser la connexion.
– le premier pack a refusé de se charger/décharger environ à mi-voyage.
– le SAV très réactif est par contre incapable de faire des arrangements autres que « vous renvoyez le pack qui déconne / à réception on vous en renvoit un neuf » (même en avançant le prix d’un neuf !!!). En voyage quand on a remplacé son chargeur d’ordi par ce pack, se séparer du pack pour l’envoyer au SAV signifie plus de recharge d’ordi. Très très galère.
– Après pas mal de péripéties pour récupérer le chargeur de l’ordi – puis renvoyer le pack en SAV – puis récupérer le pack du SAV – puis renvoyer le chargeur de l’ordi en France… le 2nd pack est tombé lui aussi malade et a fini par cramer !!! GRRR

Bref on a fini le voyage sans pack. Pour l’ordi ça s’est plutôt bien géré puisqu’on a réussi à récupérer (de nouveau) son chargeur d’origine et que comme expliqué plus tôt on n’avait pas un gros besoin du pack de batterie pour son autonomie. Par contre pour l’iphone il a fallu coupler recharge sur dynamo (via un complexe système de bidouilles pour qu’il accepte de se charger sans râler) + panneaux solaires pour s’en sortir.

Bilan : à oublier, soit trouver une autre marque équivalent si on a besoin du côté recharge ou alimentation de bidules nécessitant une tension supérieure à 5V / soit regarder du côté des très nombreuses batteries sortant du 5v sur prise USB. Ces batteries pourront être chargées sans souci par panneau solaire et dynamo.
Idéalement je recommande un panneau capable de sortir au moins 1A sur 5v histoire de pouvoir charger un smartphone en direct (ou via conversion/adaptation genre sortie en 12v et adaptateur allume cigare vers USB). L’e-werk fonctionne également très bien mais dispose de câbles fragiles (on a eu des cassures de soudures) qu’il ne faut pas hésiter à renforcer dès l’achat (les 2 petits bouts de câbles qui dépassent du boîtier). L’e-werk nécessiterait vraiment un version 2 pour régler ce problème ainsi que de fournir des boutons de réglages un peu plus pratiques qu’actuellement (il faut une mini clé allen en plastique facilement perdable !)

Voilà, globalement en bon geek que je suis, les batteries et leur recharge ont été l’un des plus gros points noirs du voyage. Le pire étant l’iPhone qui a été en permanence en train de se faire charger pour ne pas tomber en rade de bouquins, de gps, … aucune marge, aucune liberté de forcer un peu sur son utilisation sachant qu’on pourra le charger sans souci ensuite. Passer son temps à grappiller chaque pourcent de batterie est un peu usant sur le long terme… Il y a donc beaucoup à plancher là-dessus pour avoir des systèmes fiables, avec de la marge et des facilités de recharge (ça ne sert à rien de se faire des packs de 12 piles rechargeables AA s’il faut 16 heures de prise murale pour en recharger 4, ou encore 12 heures de parfait soleil par exemple), au final on va plus vite à les vider qu’à les recharger et au bout de quelques jours on est bloqués.

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Bilan matériel : l’ordinateur portable

Pour rappel il s’agit d’un Apple Macbook Air 11 pouces.
Quelques arrachages de cheveux, notamment du côté du clavier (faire les crochets, accolades, petit 2 du carré…) mais sinon il s’agit vraiment de l’ordinateur idéal pour le voyageur nécessitant une machine légère, autonome (pour écrire le récit) mais aussi et surtout assez puissante pour assurer un minimum de gestion de photos/vidéos durant le voyage.
Quand on est partis c’est simple, c’était à mes yeux le seul ordi adapté, donc pas trop le choix. Aujourd’hui grâce à lui un nouveau segment est né du côté des PC : les ultrabooks.

Que dire de plus ? Hormis les petits détails évoqués plus haut j’ai eu beaucoup de plaisir à utiliser cet ordi qui démarre très vite, n’a jamais eu le moindre problème et a toujours répondu parfaitement à ce qu’on lui demandait de faire. C’est bête mais c’est important de ne pas avoir de galères d’ordi en voyage… Quand je vois comment ça me pourrit la vie quand ça se produit « à la maison », alors à 1000 km du plus proche réparateur agréé, il vaut mieux avoir du matériel fiable si on compte sur lui.

Une question intéressante (mais oui) : l’ordinateur est-il nécessaire ? vital ? inutile en fait ? … Je dirais que tout dépend de votre besoin de rester en contact avec le net (dans notre cas une activité professionnelle « imposait » quasiment l’ordi donc la question ne se posait pas trop. Il y a aussi l’orientation qu’on voulait donner au voyage : partager autant que possible « au fur et à mesure » ce qu’on vivait avec les gens qu’on aime. Récit, photos, vidéos… dans ce cas là l’ordi est très pratique. Il y a toujours la solution cybercafé et squat des ordinateurs des couchsurfeurs mais si vous voulez écrire des choses un tantinet longues, trier ou redimensionner vos photos, rien ne vaut votre ordi, qui peut fonctionner « offline » pour préparer les contenus et ensuite les mettre en ligne quand vous avez une connexion. Ne sous-estimez pas non plus le caractère particulièrement pénible des claviers avec les touches « pas dans le bon ordre » comme nos voisins possèdent (ah on me souffle dans l’oreillette que c’est plutôt la France qui est une exception avec son AZERTY) m’enfin vous m’avez compris.

Sinon si vous êtes du genre cartes postales et un email à tout le monde une fois par mois avec 10 photos en pièce jointe (ou un blog du même acabit) je vous invite plutôt à partir avec des grosses cartes mémoire pour l’appareil photo et point barre. Moins de poids, moins de tracas (recharge notamment) et plus d’euros pour voyager. Le smartphone prendra le relais pour accéder au net au Starbucks 🙂

Si c’était à refaire : je regarderais donc du côté des ultrabooks, histoire de voir si on peut avoir une machine équivalente à un tarif un peu moins cher, mais le Mac a quand même de très bons points du côté de l’autonomie réelle (7 heures en écriture de récit sans wifi activé et luminosité au minimum), de la qualité de fabrication/solidité ainsi que… du touchpad vraiment agréable sans avoir à aucun moment l’envie d’y associer une souris (et hop quelques centaines de grammes en moins à trimbaler).

 

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Bilan matériel : le smartphone

Pour rappel il s’agit d’un iphone 4.
Sincèrement un téléphone exceptionnel qui a très peu servi à téléphoner mais qui nous a apporté une quantité hallucinante de petits trucs pratiques : la cartographie, les emails, la gestion des contacts Couchsurfing/Warmshower, les guides de voyage, les dictionnaires, les cours d’Espagnol, les convertisseurs de devises, la lecture, le post de notre position sur le site, …
Bref très très pratique, le côté téléphone nous a aussi dépanné plusieurs fois, que ce soit pour envoyer un SMS d’appel à l’aide pour qu’on nous trouve un hébergement en catastrophe ou une info importante mais aussi plus simplement pour gérer des rendez-vous avec les couchsurfeurs.
Le gros point noir vient du côté de la batterie et de sa recharge. La batterie ça c’est commun à tous les smartphones, ça se décharge à vitesse grand V dès qu’on l’utilise un peu copieusement (GPS, lecture au soleil avec la luminosité de l’écran un peu forte…) par contre l’iphone est LE téléphone le plus galère à recharger autrement que via son transfo d’origine ou une prise USB alimentée de manière bien stable.
Bref la recharge en direct sur un panneau solaire qui sort du 5v ou sur un convertisseur « continu » branché sur une dynamo vous oubliez. Ca marche très bien avec pleins de téléphones, mais pas du tout avec l’iphone qui est très capricieux.
Bilan : beaucoup de galères pour la recharge et un léger stress permanent pour concilier différents modes de recharge pour le maintenir à flot pour pouvoir continuer à bouquiner.

Bilan : si c’était à refaire j’étudierais les téléphones du type Samsung Galaxy S (le 3 maintenant) sous Android, qui à priori sont moins pénibles à recharger, peuvent avoir des batteries de rechange si besoin et disposent désormais d’une bonne librairie d’applications même si je pense malheureusement qu’il y en a encore beaucoup qui ne sont dispo que sur iphone.

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Bilan matériel : la remorque

Pour rappel il s’agit d’une Extrawheel classic… plus fabriquée à ce jour pour cause de manque de fiabilité des premiers modèles.

Je ne vais du coup pas trop m’étendre sur notre modèle sauf pour dire qu’à la vue de nos problèmes et surtout des solutions mises en oeuvre pour les régler, c’est vraiment dommage qu’Extrawheel n’ait pas planché un peu plus pour mettre à jour le modèle, il y avait l’occasion de faire un excellent produit avec pas grand chose. Tant pis.

Parlons donc plus du concept général de remorque et de quoi choisir.

Globalement après plus de 19 000 km avec le bestiau, notre avis n’a pas trop changé : si vous pouvez vous passer de remorque (cad si vous avez un vélo « normal ») et tout caser dans des sacoches (5 belles Ortlieb) c’est plus pratique, d’un meilleur rapport volume transporté/poids, plus facile à gérer en cas de casse, …

Ensuite si vous êtes sur un tandem, ça va être dur de se passer de remorque, même en étant XUL (à fond dans l’UtraLight, tendance eXtrème). Là le choix est malheureusement assez simple : Bob Yak. C’est pas génial mais c’est le plus « raisonnable » je pense.

Si c’était à refaire ? On garderait l’Extrawheel, d’ailleurs il y a fort à parier que le jour où on repart (en vacances plus courtes dans l’immédiat) à vélo, on l’utilisera encore.

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