Archives mensuelles : juillet 2012

Bilan matériel : les sacoches

Pour rappel il s’agit de sacoches Vaude et Ortlieb, toutes en « bâche de camion », matériau très robuste et étanche.

Les grandes : Vaude.
Hormis un crochet de fixation qui a lâché sur une sacoche avant nous n’avons pas eu le moindre problème. Tout le monde recommande Ortlieb, moi le premier mais Vaude c’est du même acabit. On a acheté les nôtres lors de situations où nous n’avions pas d’autre choix. Je crois qu’elles sont un peu plus lourdes, mais tout aussi étanches et pratiques. Les Ortlieb les plus récentes disposent d’un système de fixation au porte bagage qui rend plus agréable leur utilisation « hors du vélo ». Cas typique : ça sert de sac pour faire les courses, en bandoulière… et là les crochets des Vaude et Ortlieb plus anciennes ont tendance à s’accrocher un peu partout. Mais bon globalement le reste c’est très proche.

Les petites : Ortlieb
Celle sous le guidon d’Hélène est prévue pour être attachée sous une selle mais c’est la seule solution correcte qu’on ait trouvé pour le tandem. Bilan : 100% étanche, pas le moindre souci. Bon en même temps il s’agit d’une seule grande poche avec fermeture à enroulement, pas vraiment de raison que ça déconne.
Je suis plus mitigé pour la Ortlieb de guidon avant. Elle est plus grande et plus adaptée pour le transport de l’appareil photo (insert en mousse qui vient se mettre à l’intérieur, pile-poil à la bonne taille) mais le système de fermeture par rabat est assez pénible à ouvrir/fermer, ça s’accroche partout il faut 2 mains pour ouvrir… à l’opposé le système de fixation de la bandoulière se déclipse trop facilement par inadvertance (dommage de faire tomber l’appareil photo). Il faut retirer la bandoulière quand on roule (sinon elle touche la roue avant) bref il y a encore de la recherche et développement à faire de ce côté là. En même temps il n’y a pas vraiment d’autre choix à faire, c’est un peu pareil chez Vaude (ouverture, bandoulière à déclisper). Le système Ortlieb de fixation d’accessoires sur le dessus fait un peu « radin » au début (pas de porte-carte livré en standard, il faut l’acheter à part) mais en échange on a un système plus souple avec différents accessoires, notamment la fameuse pochette étanche pour smartphone/PDA qui a permis l’utilisation du GPS en roulant, le wardriving pour trouver du wifi ou pour mémoriser les points de passage qui ont servi à poster notre position ainsi que notre route sur le site. Bref à boire et à manger de ce côté là…

Si c’était à refaire on prendrait probablement tout chez Ortlieb mais ça n’est pas critique.

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Bilan matériel : le réchaud

Pour rappel il s’agit d’un MSR Superfly. Toujours le même avis (on l’a depuis pas mal de temps) : Très très pratique car il s’adapte sur les 2 types de cartouches à valve qu’on trouve un peu partout en Europe. Le seul grief de ce réchaud c’est l’absence de protection des griffes sur lesquelles repose la popote. On a donc amélioré notre bidouille de protection (2 mousses de casques cousues ensemble qui viennent se « clipser » sur les griffes) et on n’a rien percé, mais c’est à surveiller.

Le choix du gaz s’est révélé plutôt pertinent puisque nous ne sommes jamais tombés à cours de combustible. Par contre ça demande une logistique un peu pénible pour avoir toujours au moins une cartouche d’avance car selon les pays c’est plus ou moins simple à trouver. En Grèce c’est le paradis car tout le monde a chez soi un petit réchaud à cartouche pour faire son café « grec », donc dans n’importe quel supermarché on trouve du gaz… par contre en Bulgarie il faut aller faire les fin fonds de banlieue pour trouver un Monsieur Bricolage qui vend du Camping Gaz.
Avec un réchaud à essence ça aurait probablement été plus simple… encore que… dans les pays « industrialisés » il n’est pas rare de se voir interdire l’achat de moins de 2 ou 5 litres d’essence. Il faut aimer parlementer… ou jeter 1 ou 4 litres d’essence intransportables.
Le réchaud à essence c’est aussi une autre technique à l’utilisation, pas question de faire la popote sous l’abside, il faut un peu d’espace autour. Bref beaucoup moins compatible avec notre manière de vivre « la tente c’est notre maison ».

Bilan : il existe depuis peu d’autres marques/modèles de réchauds adaptables sur les deux systèmes, des plus petits, plus légers et moins problématiques pour le rangement. Aller voir du côté de Primus par exemple, c’est probablement lui qu’on irait acheter. En plus il existe un petit pare-vent (indispensable) qui se clipse autour de la valve et qui est donc beaucoup plus petit et moins encombrant que notre mastodonte de 242 grammes acheté à Berlin (très bien au demeurant mais bigrement lourd).

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Bilan matériel : La popote en titane

Pour rappel il s’agit d’une popote MSR de 2 litres.
Volume parfait pour deux quand on aime faire des spaghettis et autres pâtes un peu « encombrantes ».
Matériau très bien, rien à redire. Le couvercle est un peu fragile et peut se tordre légèrement mais tout a très bien résisté.

Bilan : on reprendrait la même sans hésiter.

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Les défis se poursuivent…

Parmi les défis que nous avions, si vous vous souvenez il y en avait un qui consistait en :

1/ photographier une pâtisserie locale pour l’anniversaire d’une série des membres de notre famille.

Ca c’est fait

Mais aussi une seconde étape…

2/ refaire la pâtisserie l’année suivante

Le premier à être concerné est donc mon papa. L’an dernier nous avions choisi ce petit roulé finlandais à la cannelle, dégusté dans un chouette café à Helsinki… Cette année, outre le partage des souvenirs de ces moments nous avons donc rejoint la cuisine, sorti nos tabliers et nous sommes attelés à la tâche de reproduire ce succulent dessert.

Si on compare à l’original (photo ci-dessous), en toute modestie, on peut dire qu’on ne s’est pas trop loupés. Et côté goût, on était en Finlande…

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Bilan matériel : les duvets

Pour rappel il s’agit de duvets Alpkit Pipedream 600. 600 car 600 grammes de plumes à l’intérieur pour un poids total inférieur à 1kg.
Ils sont très gonflants, le tissu est agréable même si on a toujours dormi avec un sac de soie (pour pouvoir le laver alors que laver le duvet en voyage c’est pas trop possible), leur taille bien adaptée (je fais 1,80m) et le gonflant de la plume est très bon. La qualité de fabrication très correcte pour le prix (faits en Chine mais 2 fois moins chers que les Valandré ou Triple zéro). La fragilité est présente, c’est une constante de  « l’ultralight » mais pas de souci particulier à signaler quand on est soigneux.
Côté température limite, comme pour tous les duvets il faut les prendre avec beaucoup de pincettes car ça dépend grandement du contexte, de la personne, des vêtements supplémentaires… Alpkit ne communique sur aucune température au moins c’est clair, mais sur le net on trouve l’info qu’avec cette quantité de plumes de cette qualité on peut dormir jusqu’autour de -4°C sans souci.
En pratique on dirait plutôt 0°C.
Pour ceux qui ont suivi on vous a dit qu’on a affronté des températures jusqu’à -7°C (Serbie, Grèce, …) sauf qu’il s’agit de la température à l’extérieur de la tente. La tente coupe bien du vent et permet d’obtenir des températures autour de -2°C « seulement ».
Lors de ces températures minimales, nous dormions avec t-shirt en laine, polaire, doudoune, bonnet, … bref nos vêtements les plus chauds + le duvet.
Alors le bilan est double :
– ça s’est au final toujours révélé suffisant par rapport aux situations que nous avons affronté, donc pourquoi prendre plus ? Associer vêtements chauds + duvet « un peu limite » est une manière intelligente de limiter le poids.
– on a donc parfois été un peu limites, surtout avec très peu de marge. Avec le peu de vêtements que nous avions s’il faisait vraiment plus froid il nous restait un ou deux t-shirts à rajouter mais c’est tout. S’il avait fait -10°C dans la tente on aurait probablement passé une mauvaise nuit.

Alors faut-il prévoir un duvet plus chaud ? Il existe un PipeDream 800 avec donc comme son nom l’indique 200 grammes de plus de duvet, ça aurait pu être un choix judicieux pour qui veut s’assurer de bien dormir quelle que soit la situation…
Dans l’autre sens, peut-on avoir trop chaud ? En pratique il est plus simple d’ouvrir le duvet en deux (donc un modèle qui s’ouvre jusqu’en bas est indispensable) et s’en servir de couverture. C’est alors assez simple de sortir un bras ou un pied si on a trop chaud. Ensuite passé une certaine température on peut dormir simplement dans le sac de soie, ou carrément sans rien. Bref c’est plus simple dans ce sens.

Bilan : on reprendrait la même marque/modèle mais en se creusant la tête sur la quantité de plumes : 600 ou 800 grammes ? Eventuellement asymétriser car Hélène est plus frileuse que moi…

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Bilan matériel : les matelas

Pour rappel, il s’agit de matelas gonfables (pas autogonflants) Thermarest Neoair. Poids plume, gonflage à la bouche (un peu pénible mais Hélène l’a fait toute l’année pour nous deux sans s’en plaindre 🙂
On a beaucoup aimé parce qu’ils sont bien plus épais et confortables que des matelas autogonflants 2 fois plus lourds, ils se replient très bien et prennent alors très peu de place.
Le petit bémol est qu’on gonfle le matelas avec de l’air « chaud » et que lorsqu’il se refroidit le matelas semble un peu dégonflé. Il suffit de regonfler un peu mais le lendemain matin c’est un peu mou.
On pensait à de la porosité mais en laissant les matelas une semaine gonflés on a pu constater qu’ils restaient bien gonflés.

Bilan : on reprendrait les mêmes

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Bilan matériel : la tente

Alors que dire sur notre tente après quelque chose comme 300 nuits passées à l’intérieur.
Tout d’abord pour rappel c’est une MSR Muttha Hubba.
Globalement 100% satisfaits de cette tente. J’ai déjà longuement parlé d’elle dans une vidéo tournée… l’année précédant le voyage. Après un an à la monter/démonter en permanence on ne peut pas dire autre chose que « cette tente est géniale ».
On recommande hautement l’achat du tapis de sol qui permet de protéger le dessous de la tente (assez fragile) et aussi (et surtout) de monter simplement le double-toit de la tente. Très pratique pour pique-niquer à l’abri les jours de pluie ou même (fait une fois ou deux) de faire pare-soleil quand il n’y a pas un arbre à se mettre sous la dent.
Le côté autoportant est vraiment important et pratique : sur sol dur (ça arrive régulièrement) on n’a que 2 sardines indispensables pour tendre les avancées et être parfaitement à l’abri s’il pleut, et même si jamais on ne pouvait pas planter la moindre sardine ça ne serait pas dramatique et parfaitement gérable sans.
L’étanchéité est excellente et sans avoir à étancher toutes les coutures au préalable (nécessaire sur une tente Helsport à 600 euros par exemple, c’est un peu pénible).
Le tissu (silnylon) est un peu extensible avec l’humidité donc il faut bien retendre la tente avant d’aller se coucher et mettre une sardine sur chaque milieu pour éloigner un peu le double-toit du tissu intérieur (la chambre) et après c’est du tout bon.
Globalement c’est une tente un peu fragile mais qui ne pose pas de souci si on est soigneux. Pour tout vous dire elle a plus morflé en une nuit plantée dans le jardin chez ma soeur (à cause du chat qui a grimpé sur la partie « chambre » et déchiré la moustiquaire et laissé des marques de griffe partout) qu’en un an de bivouac.
Si c’était à refaire vous l’avez compris, on reprendrait la même.

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6 semaines

Allez, un nouveau bilan un bon gros mois après notre arrivée. Qu’est-ce qui a changé ?
Tout d’abord je crois qu’on est à jour dans nos emails, ouf, merci de votre patience… par contre la mise à jour du site se trouve quelque peu ralentie par moultes activités extra-voyage hautement consommatrices de temps.

Ensuite les plans « boulot » avancent bien puisque Hélène a eu ses deux premières patientes en diététique. A domicile mais elle a aussi presque un pied dans le cabinet dont je parlais la dernière fois. On est donc dans la phase « numéro de téléphone », trouver un téléphone portable (grrr), faire des cartes de visite (arrivées hier), … bref ça démarre pour de vrai !

Pour ma part j’ai donc tourné ce premier cours, ça fait bizarre de reprendre devant la caméra. A tel point que j’ai complètement loupé la mise au point et que le cours est globalement flou… il va peut-être falloir tout retourner 🙁 La loose.
La cohabitation se poursuit, on prend nos marques dans la maison de ma soeur, bref on commence sérieusement à atterrir.

Alors le voyage est-il clairement derrière nous ? Non mais pour cause de disque dur « panne au déballage » (et hop un aller retour en SAV) je viens tout juste d’installer mon nouvel ordinateur, donc pas encore mis le nez dans les photos et les vidéos… Ca va être un gros boulot et j’avoue que dans l’immédiat je n’ai en fait pas trop la tête à ça. Idem pour le récit qui se repose en attendant peut-être une nouvelle heure de gloire.
Il y a aussi tout un tas de bilans à écrire, en particulier sur le matériel. On a envie de faire un peu le point sur ce qui a marché, ce qui a été moins bien, les choix qu’on referait ou non, histoire de donner des conseils utiles à ceux qui cherchent actuellement une tente, un duvet, un dérailleur… allez, ça je m’y mets.

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