Bilan matériel : le pack de batterie et autres systèmes de recharge.

Pour rappel il s’agit d’un Tekkeon MP3450. Le principe est génial et quand ça marche c’est vraiment extrêmement pratique. La taille de sa batterie permet d’avoir un peu de marge pour recharger l’iphone. Pour l’ordi portable, en pratique ça n’a pas été indispensable car nous avons toujours trouvé une prise électrique pour le recharger avant que la batterie ne soit vide. Le petit Macbook tenant allègrement ses 7h en utilisation « écriture du journal, luminosité au minimum et wifi désactivé ». A raison d’une demi-heure par jour en moyenne, ça fait 14 jours d’autonomie. On a toujours squatté un café ou été hébergés entre temps.
Très pratique aussi pour éviter de se trimbaler le chargeur de l’ordi portable (ça le remplace) ainsi que ceux de 2/3 autres bidules électroniques.

Là où c’est beaucoup moins drôle c’est que :
– la recharge via dynamo (assimilé à un panneau solaire sur le principe) n’a jamais fonctionné, malgré l’utilisation d’un module spécifique (sunbooster) qui possède l’une des pires prises imaginables sur un bidule portable : des picots ultra fragiles comme sur les disques durs ATA d’ancienne génération et aucun moyen de sécuriser la connexion.
– le premier pack a refusé de se charger/décharger environ à mi-voyage.
– le SAV très réactif est par contre incapable de faire des arrangements autres que « vous renvoyez le pack qui déconne / à réception on vous en renvoit un neuf » (même en avançant le prix d’un neuf !!!). En voyage quand on a remplacé son chargeur d’ordi par ce pack, se séparer du pack pour l’envoyer au SAV signifie plus de recharge d’ordi. Très très galère.
– Après pas mal de péripéties pour récupérer le chargeur de l’ordi – puis renvoyer le pack en SAV – puis récupérer le pack du SAV – puis renvoyer le chargeur de l’ordi en France… le 2nd pack est tombé lui aussi malade et a fini par cramer !!! GRRR

Bref on a fini le voyage sans pack. Pour l’ordi ça s’est plutôt bien géré puisqu’on a réussi à récupérer (de nouveau) son chargeur d’origine et que comme expliqué plus tôt on n’avait pas un gros besoin du pack de batterie pour son autonomie. Par contre pour l’iphone il a fallu coupler recharge sur dynamo (via un complexe système de bidouilles pour qu’il accepte de se charger sans râler) + panneaux solaires pour s’en sortir.

Bilan : à oublier, soit trouver une autre marque équivalent si on a besoin du côté recharge ou alimentation de bidules nécessitant une tension supérieure à 5V / soit regarder du côté des très nombreuses batteries sortant du 5v sur prise USB. Ces batteries pourront être chargées sans souci par panneau solaire et dynamo.
Idéalement je recommande un panneau capable de sortir au moins 1A sur 5v histoire de pouvoir charger un smartphone en direct (ou via conversion/adaptation genre sortie en 12v et adaptateur allume cigare vers USB). L’e-werk fonctionne également très bien mais dispose de câbles fragiles (on a eu des cassures de soudures) qu’il ne faut pas hésiter à renforcer dès l’achat (les 2 petits bouts de câbles qui dépassent du boîtier). L’e-werk nécessiterait vraiment un version 2 pour régler ce problème ainsi que de fournir des boutons de réglages un peu plus pratiques qu’actuellement (il faut une mini clé allen en plastique facilement perdable !)

Voilà, globalement en bon geek que je suis, les batteries et leur recharge ont été l’un des plus gros points noirs du voyage. Le pire étant l’iPhone qui a été en permanence en train de se faire charger pour ne pas tomber en rade de bouquins, de gps, … aucune marge, aucune liberté de forcer un peu sur son utilisation sachant qu’on pourra le charger sans souci ensuite. Passer son temps à grappiller chaque pourcent de batterie est un peu usant sur le long terme… Il y a donc beaucoup à plancher là-dessus pour avoir des systèmes fiables, avec de la marge et des facilités de recharge (ça ne sert à rien de se faire des packs de 12 piles rechargeables AA s’il faut 16 heures de prise murale pour en recharger 4, ou encore 12 heures de parfait soleil par exemple), au final on va plus vite à les vider qu’à les recharger et au bout de quelques jours on est bloqués.

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Bilan matériel : l’ordinateur portable

Pour rappel il s’agit d’un Apple Macbook Air 11 pouces.
Quelques arrachages de cheveux, notamment du côté du clavier (faire les crochets, accolades, petit 2 du carré…) mais sinon il s’agit vraiment de l’ordinateur idéal pour le voyageur nécessitant une machine légère, autonome (pour écrire le récit) mais aussi et surtout assez puissante pour assurer un minimum de gestion de photos/vidéos durant le voyage.
Quand on est partis c’est simple, c’était à mes yeux le seul ordi adapté, donc pas trop le choix. Aujourd’hui grâce à lui un nouveau segment est né du côté des PC : les ultrabooks.

Que dire de plus ? Hormis les petits détails évoqués plus haut j’ai eu beaucoup de plaisir à utiliser cet ordi qui démarre très vite, n’a jamais eu le moindre problème et a toujours répondu parfaitement à ce qu’on lui demandait de faire. C’est bête mais c’est important de ne pas avoir de galères d’ordi en voyage… Quand je vois comment ça me pourrit la vie quand ça se produit « à la maison », alors à 1000 km du plus proche réparateur agréé, il vaut mieux avoir du matériel fiable si on compte sur lui.

Une question intéressante (mais oui) : l’ordinateur est-il nécessaire ? vital ? inutile en fait ? … Je dirais que tout dépend de votre besoin de rester en contact avec le net (dans notre cas une activité professionnelle « imposait » quasiment l’ordi donc la question ne se posait pas trop. Il y a aussi l’orientation qu’on voulait donner au voyage : partager autant que possible « au fur et à mesure » ce qu’on vivait avec les gens qu’on aime. Récit, photos, vidéos… dans ce cas là l’ordi est très pratique. Il y a toujours la solution cybercafé et squat des ordinateurs des couchsurfeurs mais si vous voulez écrire des choses un tantinet longues, trier ou redimensionner vos photos, rien ne vaut votre ordi, qui peut fonctionner « offline » pour préparer les contenus et ensuite les mettre en ligne quand vous avez une connexion. Ne sous-estimez pas non plus le caractère particulièrement pénible des claviers avec les touches « pas dans le bon ordre » comme nos voisins possèdent (ah on me souffle dans l’oreillette que c’est plutôt la France qui est une exception avec son AZERTY) m’enfin vous m’avez compris.

Sinon si vous êtes du genre cartes postales et un email à tout le monde une fois par mois avec 10 photos en pièce jointe (ou un blog du même acabit) je vous invite plutôt à partir avec des grosses cartes mémoire pour l’appareil photo et point barre. Moins de poids, moins de tracas (recharge notamment) et plus d’euros pour voyager. Le smartphone prendra le relais pour accéder au net au Starbucks 🙂

Si c’était à refaire : je regarderais donc du côté des ultrabooks, histoire de voir si on peut avoir une machine équivalente à un tarif un peu moins cher, mais le Mac a quand même de très bons points du côté de l’autonomie réelle (7 heures en écriture de récit sans wifi activé et luminosité au minimum), de la qualité de fabrication/solidité ainsi que… du touchpad vraiment agréable sans avoir à aucun moment l’envie d’y associer une souris (et hop quelques centaines de grammes en moins à trimbaler).

 

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Bilan matériel : le smartphone

Pour rappel il s’agit d’un iphone 4.
Sincèrement un téléphone exceptionnel qui a très peu servi à téléphoner mais qui nous a apporté une quantité hallucinante de petits trucs pratiques : la cartographie, les emails, la gestion des contacts Couchsurfing/Warmshower, les guides de voyage, les dictionnaires, les cours d’Espagnol, les convertisseurs de devises, la lecture, le post de notre position sur le site, …
Bref très très pratique, le côté téléphone nous a aussi dépanné plusieurs fois, que ce soit pour envoyer un SMS d’appel à l’aide pour qu’on nous trouve un hébergement en catastrophe ou une info importante mais aussi plus simplement pour gérer des rendez-vous avec les couchsurfeurs.
Le gros point noir vient du côté de la batterie et de sa recharge. La batterie ça c’est commun à tous les smartphones, ça se décharge à vitesse grand V dès qu’on l’utilise un peu copieusement (GPS, lecture au soleil avec la luminosité de l’écran un peu forte…) par contre l’iphone est LE téléphone le plus galère à recharger autrement que via son transfo d’origine ou une prise USB alimentée de manière bien stable.
Bref la recharge en direct sur un panneau solaire qui sort du 5v ou sur un convertisseur « continu » branché sur une dynamo vous oubliez. Ca marche très bien avec pleins de téléphones, mais pas du tout avec l’iphone qui est très capricieux.
Bilan : beaucoup de galères pour la recharge et un léger stress permanent pour concilier différents modes de recharge pour le maintenir à flot pour pouvoir continuer à bouquiner.

Bilan : si c’était à refaire j’étudierais les téléphones du type Samsung Galaxy S (le 3 maintenant) sous Android, qui à priori sont moins pénibles à recharger, peuvent avoir des batteries de rechange si besoin et disposent désormais d’une bonne librairie d’applications même si je pense malheureusement qu’il y en a encore beaucoup qui ne sont dispo que sur iphone.

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Bilan matériel : la remorque

Pour rappel il s’agit d’une Extrawheel classic… plus fabriquée à ce jour pour cause de manque de fiabilité des premiers modèles.

Je ne vais du coup pas trop m’étendre sur notre modèle sauf pour dire qu’à la vue de nos problèmes et surtout des solutions mises en oeuvre pour les régler, c’est vraiment dommage qu’Extrawheel n’ait pas planché un peu plus pour mettre à jour le modèle, il y avait l’occasion de faire un excellent produit avec pas grand chose. Tant pis.

Parlons donc plus du concept général de remorque et de quoi choisir.

Globalement après plus de 19 000 km avec le bestiau, notre avis n’a pas trop changé : si vous pouvez vous passer de remorque (cad si vous avez un vélo « normal ») et tout caser dans des sacoches (5 belles Ortlieb) c’est plus pratique, d’un meilleur rapport volume transporté/poids, plus facile à gérer en cas de casse, …

Ensuite si vous êtes sur un tandem, ça va être dur de se passer de remorque, même en étant XUL (à fond dans l’UtraLight, tendance eXtrème). Là le choix est malheureusement assez simple : Bob Yak. C’est pas génial mais c’est le plus « raisonnable » je pense.

Si c’était à refaire ? On garderait l’Extrawheel, d’ailleurs il y a fort à parier que le jour où on repart (en vacances plus courtes dans l’immédiat) à vélo, on l’utilisera encore.

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Bilan matériel : les sacoches

Pour rappel il s’agit de sacoches Vaude et Ortlieb, toutes en « bâche de camion », matériau très robuste et étanche.

Les grandes : Vaude.
Hormis un crochet de fixation qui a lâché sur une sacoche avant nous n’avons pas eu le moindre problème. Tout le monde recommande Ortlieb, moi le premier mais Vaude c’est du même acabit. On a acheté les nôtres lors de situations où nous n’avions pas d’autre choix. Je crois qu’elles sont un peu plus lourdes, mais tout aussi étanches et pratiques. Les Ortlieb les plus récentes disposent d’un système de fixation au porte bagage qui rend plus agréable leur utilisation « hors du vélo ». Cas typique : ça sert de sac pour faire les courses, en bandoulière… et là les crochets des Vaude et Ortlieb plus anciennes ont tendance à s’accrocher un peu partout. Mais bon globalement le reste c’est très proche.

Les petites : Ortlieb
Celle sous le guidon d’Hélène est prévue pour être attachée sous une selle mais c’est la seule solution correcte qu’on ait trouvé pour le tandem. Bilan : 100% étanche, pas le moindre souci. Bon en même temps il s’agit d’une seule grande poche avec fermeture à enroulement, pas vraiment de raison que ça déconne.
Je suis plus mitigé pour la Ortlieb de guidon avant. Elle est plus grande et plus adaptée pour le transport de l’appareil photo (insert en mousse qui vient se mettre à l’intérieur, pile-poil à la bonne taille) mais le système de fermeture par rabat est assez pénible à ouvrir/fermer, ça s’accroche partout il faut 2 mains pour ouvrir… à l’opposé le système de fixation de la bandoulière se déclipse trop facilement par inadvertance (dommage de faire tomber l’appareil photo). Il faut retirer la bandoulière quand on roule (sinon elle touche la roue avant) bref il y a encore de la recherche et développement à faire de ce côté là. En même temps il n’y a pas vraiment d’autre choix à faire, c’est un peu pareil chez Vaude (ouverture, bandoulière à déclisper). Le système Ortlieb de fixation d’accessoires sur le dessus fait un peu « radin » au début (pas de porte-carte livré en standard, il faut l’acheter à part) mais en échange on a un système plus souple avec différents accessoires, notamment la fameuse pochette étanche pour smartphone/PDA qui a permis l’utilisation du GPS en roulant, le wardriving pour trouver du wifi ou pour mémoriser les points de passage qui ont servi à poster notre position ainsi que notre route sur le site. Bref à boire et à manger de ce côté là…

Si c’était à refaire on prendrait probablement tout chez Ortlieb mais ça n’est pas critique.

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Bilan matériel : le réchaud

Pour rappel il s’agit d’un MSR Superfly. Toujours le même avis (on l’a depuis pas mal de temps) : Très très pratique car il s’adapte sur les 2 types de cartouches à valve qu’on trouve un peu partout en Europe. Le seul grief de ce réchaud c’est l’absence de protection des griffes sur lesquelles repose la popote. On a donc amélioré notre bidouille de protection (2 mousses de casques cousues ensemble qui viennent se « clipser » sur les griffes) et on n’a rien percé, mais c’est à surveiller.

Le choix du gaz s’est révélé plutôt pertinent puisque nous ne sommes jamais tombés à cours de combustible. Par contre ça demande une logistique un peu pénible pour avoir toujours au moins une cartouche d’avance car selon les pays c’est plus ou moins simple à trouver. En Grèce c’est le paradis car tout le monde a chez soi un petit réchaud à cartouche pour faire son café « grec », donc dans n’importe quel supermarché on trouve du gaz… par contre en Bulgarie il faut aller faire les fin fonds de banlieue pour trouver un Monsieur Bricolage qui vend du Camping Gaz.
Avec un réchaud à essence ça aurait probablement été plus simple… encore que… dans les pays « industrialisés » il n’est pas rare de se voir interdire l’achat de moins de 2 ou 5 litres d’essence. Il faut aimer parlementer… ou jeter 1 ou 4 litres d’essence intransportables.
Le réchaud à essence c’est aussi une autre technique à l’utilisation, pas question de faire la popote sous l’abside, il faut un peu d’espace autour. Bref beaucoup moins compatible avec notre manière de vivre « la tente c’est notre maison ».

Bilan : il existe depuis peu d’autres marques/modèles de réchauds adaptables sur les deux systèmes, des plus petits, plus légers et moins problématiques pour le rangement. Aller voir du côté de Primus par exemple, c’est probablement lui qu’on irait acheter. En plus il existe un petit pare-vent (indispensable) qui se clipse autour de la valve et qui est donc beaucoup plus petit et moins encombrant que notre mastodonte de 242 grammes acheté à Berlin (très bien au demeurant mais bigrement lourd).

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Bilan matériel : La popote en titane

Pour rappel il s’agit d’une popote MSR de 2 litres.
Volume parfait pour deux quand on aime faire des spaghettis et autres pâtes un peu « encombrantes ».
Matériau très bien, rien à redire. Le couvercle est un peu fragile et peut se tordre légèrement mais tout a très bien résisté.

Bilan : on reprendrait la même sans hésiter.

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Les défis se poursuivent…

Parmi les défis que nous avions, si vous vous souvenez il y en avait un qui consistait en :

1/ photographier une pâtisserie locale pour l’anniversaire d’une série des membres de notre famille.

Ca c’est fait

Mais aussi une seconde étape…

2/ refaire la pâtisserie l’année suivante

Le premier à être concerné est donc mon papa. L’an dernier nous avions choisi ce petit roulé finlandais à la cannelle, dégusté dans un chouette café à Helsinki… Cette année, outre le partage des souvenirs de ces moments nous avons donc rejoint la cuisine, sorti nos tabliers et nous sommes attelés à la tâche de reproduire ce succulent dessert.

Si on compare à l’original (photo ci-dessous), en toute modestie, on peut dire qu’on ne s’est pas trop loupés. Et côté goût, on était en Finlande…

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Bilan matériel : les duvets

Pour rappel il s’agit de duvets Alpkit Pipedream 600. 600 car 600 grammes de plumes à l’intérieur pour un poids total inférieur à 1kg.
Ils sont très gonflants, le tissu est agréable même si on a toujours dormi avec un sac de soie (pour pouvoir le laver alors que laver le duvet en voyage c’est pas trop possible), leur taille bien adaptée (je fais 1,80m) et le gonflant de la plume est très bon. La qualité de fabrication très correcte pour le prix (faits en Chine mais 2 fois moins chers que les Valandré ou Triple zéro). La fragilité est présente, c’est une constante de  « l’ultralight » mais pas de souci particulier à signaler quand on est soigneux.
Côté température limite, comme pour tous les duvets il faut les prendre avec beaucoup de pincettes car ça dépend grandement du contexte, de la personne, des vêtements supplémentaires… Alpkit ne communique sur aucune température au moins c’est clair, mais sur le net on trouve l’info qu’avec cette quantité de plumes de cette qualité on peut dormir jusqu’autour de -4°C sans souci.
En pratique on dirait plutôt 0°C.
Pour ceux qui ont suivi on vous a dit qu’on a affronté des températures jusqu’à -7°C (Serbie, Grèce, …) sauf qu’il s’agit de la température à l’extérieur de la tente. La tente coupe bien du vent et permet d’obtenir des températures autour de -2°C « seulement ».
Lors de ces températures minimales, nous dormions avec t-shirt en laine, polaire, doudoune, bonnet, … bref nos vêtements les plus chauds + le duvet.
Alors le bilan est double :
– ça s’est au final toujours révélé suffisant par rapport aux situations que nous avons affronté, donc pourquoi prendre plus ? Associer vêtements chauds + duvet « un peu limite » est une manière intelligente de limiter le poids.
– on a donc parfois été un peu limites, surtout avec très peu de marge. Avec le peu de vêtements que nous avions s’il faisait vraiment plus froid il nous restait un ou deux t-shirts à rajouter mais c’est tout. S’il avait fait -10°C dans la tente on aurait probablement passé une mauvaise nuit.

Alors faut-il prévoir un duvet plus chaud ? Il existe un PipeDream 800 avec donc comme son nom l’indique 200 grammes de plus de duvet, ça aurait pu être un choix judicieux pour qui veut s’assurer de bien dormir quelle que soit la situation…
Dans l’autre sens, peut-on avoir trop chaud ? En pratique il est plus simple d’ouvrir le duvet en deux (donc un modèle qui s’ouvre jusqu’en bas est indispensable) et s’en servir de couverture. C’est alors assez simple de sortir un bras ou un pied si on a trop chaud. Ensuite passé une certaine température on peut dormir simplement dans le sac de soie, ou carrément sans rien. Bref c’est plus simple dans ce sens.

Bilan : on reprendrait la même marque/modèle mais en se creusant la tête sur la quantité de plumes : 600 ou 800 grammes ? Eventuellement asymétriser car Hélène est plus frileuse que moi…

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Bilan matériel : les matelas

Pour rappel, il s’agit de matelas gonfables (pas autogonflants) Thermarest Neoair. Poids plume, gonflage à la bouche (un peu pénible mais Hélène l’a fait toute l’année pour nous deux sans s’en plaindre 🙂
On a beaucoup aimé parce qu’ils sont bien plus épais et confortables que des matelas autogonflants 2 fois plus lourds, ils se replient très bien et prennent alors très peu de place.
Le petit bémol est qu’on gonfle le matelas avec de l’air « chaud » et que lorsqu’il se refroidit le matelas semble un peu dégonflé. Il suffit de regonfler un peu mais le lendemain matin c’est un peu mou.
On pensait à de la porosité mais en laissant les matelas une semaine gonflés on a pu constater qu’ils restaient bien gonflés.

Bilan : on reprendrait les mêmes

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Bilan matériel : la tente

Alors que dire sur notre tente après quelque chose comme 300 nuits passées à l’intérieur.
Tout d’abord pour rappel c’est une MSR Muttha Hubba.
Globalement 100% satisfaits de cette tente. J’ai déjà longuement parlé d’elle dans une vidéo tournée… l’année précédant le voyage. Après un an à la monter/démonter en permanence on ne peut pas dire autre chose que « cette tente est géniale ».
On recommande hautement l’achat du tapis de sol qui permet de protéger le dessous de la tente (assez fragile) et aussi (et surtout) de monter simplement le double-toit de la tente. Très pratique pour pique-niquer à l’abri les jours de pluie ou même (fait une fois ou deux) de faire pare-soleil quand il n’y a pas un arbre à se mettre sous la dent.
Le côté autoportant est vraiment important et pratique : sur sol dur (ça arrive régulièrement) on n’a que 2 sardines indispensables pour tendre les avancées et être parfaitement à l’abri s’il pleut, et même si jamais on ne pouvait pas planter la moindre sardine ça ne serait pas dramatique et parfaitement gérable sans.
L’étanchéité est excellente et sans avoir à étancher toutes les coutures au préalable (nécessaire sur une tente Helsport à 600 euros par exemple, c’est un peu pénible).
Le tissu (silnylon) est un peu extensible avec l’humidité donc il faut bien retendre la tente avant d’aller se coucher et mettre une sardine sur chaque milieu pour éloigner un peu le double-toit du tissu intérieur (la chambre) et après c’est du tout bon.
Globalement c’est une tente un peu fragile mais qui ne pose pas de souci si on est soigneux. Pour tout vous dire elle a plus morflé en une nuit plantée dans le jardin chez ma soeur (à cause du chat qui a grimpé sur la partie « chambre » et déchiré la moustiquaire et laissé des marques de griffe partout) qu’en un an de bivouac.
Si c’était à refaire vous l’avez compris, on reprendrait la même.

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6 semaines

Allez, un nouveau bilan un bon gros mois après notre arrivée. Qu’est-ce qui a changé ?
Tout d’abord je crois qu’on est à jour dans nos emails, ouf, merci de votre patience… par contre la mise à jour du site se trouve quelque peu ralentie par moultes activités extra-voyage hautement consommatrices de temps.

Ensuite les plans « boulot » avancent bien puisque Hélène a eu ses deux premières patientes en diététique. A domicile mais elle a aussi presque un pied dans le cabinet dont je parlais la dernière fois. On est donc dans la phase « numéro de téléphone », trouver un téléphone portable (grrr), faire des cartes de visite (arrivées hier), … bref ça démarre pour de vrai !

Pour ma part j’ai donc tourné ce premier cours, ça fait bizarre de reprendre devant la caméra. A tel point que j’ai complètement loupé la mise au point et que le cours est globalement flou… il va peut-être falloir tout retourner 🙁 La loose.
La cohabitation se poursuit, on prend nos marques dans la maison de ma soeur, bref on commence sérieusement à atterrir.

Alors le voyage est-il clairement derrière nous ? Non mais pour cause de disque dur « panne au déballage » (et hop un aller retour en SAV) je viens tout juste d’installer mon nouvel ordinateur, donc pas encore mis le nez dans les photos et les vidéos… Ca va être un gros boulot et j’avoue que dans l’immédiat je n’ai en fait pas trop la tête à ça. Idem pour le récit qui se repose en attendant peut-être une nouvelle heure de gloire.
Il y a aussi tout un tas de bilans à écrire, en particulier sur le matériel. On a envie de faire un peu le point sur ce qui a marché, ce qui a été moins bien, les choix qu’on referait ou non, histoire de donner des conseils utiles à ceux qui cherchent actuellement une tente, un duvet, un dérailleur… allez, ça je m’y mets.

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3 semaines plus tard

Globalement ça va très bien. Nous prenons doucement nos marques chez ma sœur où nous allons nous installer pour une durée un peu indéterminée.

Le plan recherche de voiture s’est finalement bien conclu puisque nous avons trouvé une Toyota Corolla Verso de 81 000 km en bon état et pas trop chère. 7 places… c’est utile ? Et bien son premier trajet avec plus de deux personnes s’est fait… à 7 ! Finalement pas forcément un mauvais choix.
Un grand merci à tous ceux qui nous ont proposé une voiture en prêt. Ça nous touche beaucoup !

Une bonne chose de faite !

Les autres réflexions commencent à arriver un peu plus à maturité. Tout notre travail préliminaire durant le voyage venant se projeter et se croiser avec la réalité. C’est au pied du mur qu’on voit mieux le mur.

Les projets sont donc un peu orientés « professionnels » dans un premier temps. Si tout se goupille bien Hélène va relancer un cabinet de diététique dans un cabinet d’orthophonie en train de devenir pluridisciplinaire (psychologue aussi). Un temps court dans un premier temps (1 journée, 1 journée et demie) et puis on verra par la suite. Il y a un autre plan dans une ville plus éloignée mais ça sera plus long à mettre en place si ça se fait.

De mon côté je me relance dans la création de cours photo pour reprendre un peu d’avance pour les mois à venir. Prochain cours : « choisir un ordinateur pour la photo »… tiens tiens, comme par hasard ça coïncide avec l’achat pour moi d’un nouvel ordinateur… le dernier datant de 2007, pour un « professionnel du milieu » ça commençait à être un peu compliqué de travailler dessus… surtout quand on projette de traiter 18 000 photos (j’ai pas commencé) et de monter un film avec 14 mois de rushs en HD. Je vais monter un PC avec un SSD de 512 go et 32 go de RAM, ça va être bien sympa ensuite.
Les réflexions sont également en cours pour relancer l’activité « création de sites » ainsi pourquoi pas de se lancer carrément dans la photographie pro (photo de mariage par exemple). Ça n’est pas abouti mais ça fait son chemin.

En parallèle on prévoit de parfaire nos compétences bricolage avec de la bricole intensive dans la maison « 1906 » de Sandrine. Il y a toujours une masse phénoménale de choses à faire, notamment quand on attaque les « finitions », vous savez le petit bout de truc de rien du tout qui demande 2 heures de réflexions pour savoir comment régler le problème et 4 heures de boulot derrière pour l’appliquer. Tout ça pour constater à la fin que « ouais ça fait quand même mieux »… mais ça n’apporte rien de plus en fait.

Et pendant ce temps là Hélène relance plein pot sa passion (oui pour les bouquins) mais aussi pour la cuisine avec la conception de recettes élaborées et ma foi délicieuses, cf photos ci-dessous…

Tout ça pour conclure sur le fait qu’on est ultra débordés, qu’on a un paquet de mails en retard, on est vraiment désolés, on va vraiment faire tout notre possible pour répondre à tout le monde, on ne vous snobe pas, bien au contraire, on vous remercie beaucoup de votre attention, ça nous fait super plaisir de vous lire, mais on peine un peu à rester à jour au milieu de ce nouveau rythme dont on n’a carrément plus l’habitude.

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10 jours après

Mardi, sur le siège passager d’une… voiture, quelque part sur l’autoroute entre Nantes et Bordeaux ça y est, je sens l’heure venue d’un premier bilan.
Une dizaine de jours donc que nous avons passé la ligne symbolique de l’avant et l’après voyage. 10 jours très bizarres, très étranges à définir et sur lesquels je vais essayer de communiquer un peu.
Quelques jours avant d’arriver j’évoquais cet espèce de tiraillement, de cisaillement entre deux sentiments opposés : envie de rentrer, de retrouver la famille, les amis, un peu de confort… et 180° plus loin l’envie de poursuivre parce qu’après 14 mois on se définit au travers du voyage plutôt qu’au travers de sa personnalité.
Désormais arrivés qu’en est-il ? Mêmes sentiments mais décalés vers l’avenir. Je crois que le voyage est derrière. Pour être transparents, sachez que le tandem n’a pas fait un tour de roue de la semaine et qu’enfin arrivés nous ne ressentons aucune envie de repartir. C’était génial, on en a profité à fond, on a passé des moments exceptionnels, d’une rare qualité mais on aspire désormais à se poser, ne serait-ce que pour recharger nos batteries qui ont bien morflé pendant le périple. On est rassurés que vous sembliez comprendre notre besoin de « vacances », on avait un peu peur de se faire rire au nez, mais je crois qu’on a su vous transmettre le côté « difficulté psychologique » du voyage, le manque de sécurité, de cocon, de repères, ce qui explique désormais notre envie de coocoon, de confort et de petits plaisirs aussi simples que le pyjama, que d’aller faire pipi la nuit sans avoir à mettre une doudoune et des chaussures, le fait de consulter le net sans se préoccuper de la facture salée, de prendre une douche « pour le plaisir »… ces petits riens reprennent une nouvelle valeur pour nous qu’on savoure doucement et délicatement.
A l’opposé donc, il y a ce nouveau tiraillement entre le besoin de se poser, d’assimiler et celui d’enchaîner, de se lancer dans les projets qui nous ont préoccupés durant le voyage, ce fameux « après » qu’il nous tarde de lancer.
Mais comment faire coïncider ces oppositions ? On cherche donc une voiture, mais d’un côté on est déjà gavés de la recherche alors qu’on n’a même pas été en voir une seule. On réfléchit « travail », on a des pistes, mais il est tentant d’y aller franco, allez zou on se lance… mais est-ce bien raisonnable ? Faut-il attendre un peu, attendre de reprendre doucement contact avec la réalité plutôt que de foncer tête baissée pour « éviter le coup de blues de la fin du voyage » ?
L’équilibre est dur à trouver. Penser au futur c’est déjà occulter les 14 mois précédents. Ne pas y penser c’est occulter le fait qu’on est quand même dans une situation relativement précaire et qu’il va falloir se bouger quand même…
Pour l’instant on s’impose donc un peu de calme, de détente, on s’empêche de se lancer trop vite dans les projets. On réfléchit aux voitures mais sans encore avoir contacté de vendeurs. On planche sur les pistes boulots, on « évalue le champ des possibles » sans pour autant concrétiser ça immédiatement. On s’impose des vacances. Ca a l’air con comme ça, probablement surtout pour ceux qui bossent qui aimeraient avoir ce petit plaisir aussi « si tu veux m’imposer des vacances n’hésite pas je suis partant 🙂 » mais c’est plus complexe qu’il n’y parait.
Il y a d’autres approches aussi, pour moi ça va être de me plonger dans les photos et vidéos du voyage afin de trier, retoucher, monter… histoire de prolonger l’instant, de rester en contact avec les mois précédents et d’adoucir la transition.
Il y a le nettoyage et rangement du matériel, ça fait un peu mal (et fondamentalement c’est plutôt chiant) mais ça aide à assimiler.

Et puis au milieu de tout ça il y a le bonheur et le plaisir de retrouver la famille et les amis. De se raccrocher à des choses qu’on connait, des lieux qu’on aime bien, qui nous aident à profiter du moment présent, à faire la transition et à ne pas se sentir dans le besoin impérieux de rusher vers la prochaine étape. Chaque chose en son temps, prenons le temps de construire un futur qui nous ressemble et non pas de réagir et subir une situation non désirée…

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Tenue de civils

La photo se passe de commentaires…

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Un peu de beauté

5 jours après notre arrivée nous peinons à prendre nos marques mais apprécions grandement le confort. La douche, la prise électrique, Internet, les vêtements différents… mais il fallait également donner un peu de confort à… nos duvets et doudounes… pas lavés pendant… 14 mois. Même programme pour les vestes de pluie qu’on réimperméabilise avec des vrais produits « compétents », à la hauteur de ce que notre matériel mérite après toutes les contraintes qu’il a subi 🙂

Mais le chemin est encore long : laver la tente, le vélo, … bref avant que tout le monde ait profité du grand nettoyage de printemps on va faire quelques poses entre temps 🙂 Des poses par exemple pour chercher une voiture… phase déprimante à souhait dont on se passerait bien. On a acheté l’argus, on croise les infos avec les annonces, d’autres sites… et comme dit Dominique : « plus on en sait moins on en fait »… Entre les modèles qui nous plaisent, ceux qui sont trop chers, ceux qui ont des problèmes à répétition, ceux qui sont fiables mais ont des pièces ultra chères, ceux qui… bref au moins quand on a acheté le tandem il y avait 5 modèles tous très bien… c’était plus facile… Hélène, ça te dirait pas plutôt qu’on reparte ?

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Pyjama

Après 2 jours à planer un peu, toujours à utiliser nos fringues de bivouac pour nous réintégrer dans le monde « civil », ce soir (enfin ce matin) après des fouilles archéologiques dans nos cartons, nous dormons tous les deux avec un… oui vous vous en doutez… un pyjama.

Après 14 mois avec un seul t-shirt en laine… (on l’a lavé entre temps on vous rassure), forcément c’est le genre de luxe qui nous surprend. Je crois qu’on n’a pas fini de tilter sur des petits détails plutôt que de voir « la grande image », le fait qu’on est rentrés, qu’on ne reprend pas le tandem demain pour aller découvrir de nouvelles contrées et planter la tente (qui a bien du mal à sécher sous le préau de la maison qui nous accueille)…

Pyjama c’est aussi une manière de dire qu’on reprend doucement le rythme des larves, lever tard (par rapport à nos habitudes), coucher ultra tard (il est plus de 2h), décalage façon vacances… mais malgré tout une activité intense. On joue au tétris avec nos cartons dans les chais : mais il est où ce fichu téléphone portable ? et mon écran 20 pouces ?

On a aussi une masse de pâtisseries, de fraises, de chocolat à assimiler, ça change de notre rythme alimentaire pâtes, on est un peu perdus.

Finalement on reçoit encore une quantité pharaonique de petits messages qui nous font super plaisir et qui nous feraient presque culpabiliser de ne pas avoir encore suffisamment l’énergie pour y répondre correctement et individuellement. En tout cas une fois de plus toutes ces attentions nous touchent beaucoup. Merci à vous.

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M E R C I

Après 14859 km nous voilà arrivés à destination, un peu perdus mais très joyeux, très contents de retrouver ceux qui nous ont manqué, ceux qu’on n’a pu qu’apercevoir via Skype ou carrément pas du tout pendant 14 mois, ceux qui se sont fait (du souci) et on fait (des pâtisseries), ceux qu’on ne connaissaient pas il y a une semaine mais avec qui on a passé des moments rares, ceux qui… enfin vous voyez l’idée.

Merci pour ceux qui se sont déplacés de loin, ça nous touche beaucoup.

Merci pour le temps passé à nous préparer des petites énigmes, des nouveaux défis, mais aussi pour le temps passé à nous concocter la quasi intégrale des pâtisseries dégustées durant le voyage (des kanelbullar suédois aux pastéis de nata portugaises en passant par les baklavas turcs), merci pour les cadeaux, pour le lit dans lequel on dort ce soir… pour tout en fait.

Mais il y avait aussi ceux qui n’étaient pas là, parce qu’un peu trop loin, bien occupés mais qui nous ont envoyé des petits (ou grands) messages, qui ont fait passer des sourires via des lettres, des mots, des attentions,…

Il y a ceux qui… « oui bon ben c’est bon on a compris là Olivier, faut ptet aller dormir là maintenant ».

Non mais j’insiste, parce qu’aujourd’hui, sur la ligne d’arrivée Hélène et moi on s’est regardés, et même si là elle dort je sais qu’elle a pensé au même moment que moi à Helmut. Vous ne le connaissez probablement pas, parce que comme j’avais un doute sur l’orthographe de son prénom je ne l’ai pas employé dans le récit. Pourtant c’est simple : Helmut le mari de Pascale que nous avons rencontré à Mohrkirch au nord de l’Allemagne. Helmut fait partie des « ceux qui », de ces personnes avec qui on s’est sentis bien lorsque nos chemins se sont croisés. Et quelques semaines après notre passage chez eux on a appris qu’il était malade. Et fin décembre, un peu après noël, à 53 ans, Helmut est parti, beaucoup trop tôt. Et sur la ligne d’arrivée c’est à lui que nous avons envie de dédicacer ce voyage parce qu’on a envie de dire « pour vivre les expériences magiques que nous avons vécues ces 14 derniers mois il n’y a pas grand chose à faire, ça tient en deux lignes : juste décider de le faire et se lancer, le reste ça se fait tout seul. Ça serait dommage de regretter plus tard. Une petite citation que j’aime beaucoup : Le plus grand risque ça serait de ne rien faire ».

Bon ben il n’y a plus qu’à se lancer dans le prochain projet alors… « Heu t’es sûr que tu veux pas te reposer un peu avant ? Nan mais Olivier, va dormir là, j’insiste… »

OK

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Vu à la télé

Voici notre interview sur CYL TV (Castilla y Leon, une chaîne régionale espagnole)

Et l’article qui va avec sur le site de la chaîne

Le même traduit (automatiquement donc très bof) en français

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Défi 24 : Le 30 avril à Rosmanhinal (Portugal)

Cette fois on se fait un vrai beau « défi du trente » sans chercher à contourner la consigne. Un vrai petit producteur bien comme il faut, et surtout un homme d’une gentillesse exceptionnelle, et d’un sourire aussi large et permanent que celui de sa femme.

Nous voici donc dans la « ferme du moulin », un vrai moulin à eau et à pierre en granit, qui moud encore régulièrement du blé ou du maïs pour en faire de la farine. Son propriétaire passe plus de temps, d’énergie et d’argent à entretenir le moulin pour en faire un objet d’histoire qui perdure dans le temps qu’à chercher la moindre rentabilité et est très heureux de partager son savoir avec qui voudra l’écouter.

Et cette fois on ne se moque pas de vous : doublé de photos « producteur-voyageur »

 

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