3 ans après… 3 ans ? dingue !

Déjà 3 ans que nous sommes rentrés… bon allez un nouveau bilan.
Il n’y en a pas eu pour les 2 ans car nous étions forts occupés à essayer de dormir un peu… c’est le problème avec les… jeunes parents… (ah les points de suspension ça vous avait manqué hein 🙂 mais pour les 3 ans, même si on est toujours aussi occupés à essayer de dormir un peu, ça fait quelques semaines que je rumine une envie d’écrire quelque chose, de transmettre des idées, des pensées, de partager nos réflexions… car il y en a beaucoup.

Pour faire simple, après une période de transition dont je parlais lors du bilan des 1 an… nous avons pleinement relancé pas mal de choses.
Il y avait donc le boulot d’LN et l’appartement loué un peu avant ce bilan des 1 an
puis un petit garçon arrivé en janvier 2014
et un « projet maison » actuellement concrètement en cours, pas celui dont on parle en rêve dans notre récit mais un chouette projet quand même.
Bref nous poursuivons notre avancée, chaotiquement, mais toujours dans la même direction : l’avant.

Mais le but de ce blog n’a jamais été trop de nous étendre sur notre vie privée mais plutôt de partager sur les situations concrètes rencontrées, les obstacles à franchir, les réflexions qui nous taraudent… Je me souviens bien avant le départ cette situation où on manquait d’infos sur le « comment préparer le voyage » et du coup cette volonté d’écrire sur le sujet au fur et à mesure de nos propres préparatifs.
Pour l’après c’est la même chose. On avait bien constaté ce « coup de blues » assez commun aux voyageurs qui se réancrent dans le « monde réel », mais après forcément les sites s’arrêtent là. On n’est plus dans le contexte du périple, du matériel, des expériences, on rerentre dans « la vie normale » et ça n’incite pas particulièrement à continuer à écrire.

Pourtant j’avais envie de partager sur des « valeurs » (même si ça fait prétentieux) qui ont beaucoup changé en nous depuis ce périple. Cette expérience, cette proximité permanente avec le « rien », le « peu », la nature, la simplicité, les autres… ont développé une attraction vers plus d’information sur le comment vivre autrement, comment ne pas replonger dans le schéma métro-boulot-dodo, comment ne pas se mettre la corde au cou pour 30 ans pour se payer le rêve français (être propriétaire), comment ne pas trimer 80 heures par semaine pour rembourser le crédit de la voiture neuve, comment essayer de vivre sans compter sur 3 planètes, comment éviter de bouffer plus de pesticides que de nutriments, comment ne pas entasser des centaines de « trucs » dont on n’a pas besoin, comment…

Alors que nous reremplissions notre habitat pour le remettre aux standards attendus (un frigo, un four, une machine à laver, des placards bien remplis) nous avons ressenti que quelque chose n’allait pas. A force de bouquins, de documentaires, de sites web sur ces thèmes nous continuons à découvrir que quelque chose est cassé, que « on » va droit vers un mur et qu’on y va plutôt en accélérant qu’en ralentissant. Nous voyons la situation politique, financière, les changements promis qui ne se produisent jamais, les 2000 milliards d’euros de dette, en constante accélération également, nos lois liberticides en approche, celles qui ne sont pensées que pour les profits de quelques industriels (BTP, pharmacie, agro-alimentaire…) et non pas les citoyens/usagers… et à un moment on se dit « et moi dans tout ça, comment je peux faire ? » comment est-ce que – sachant que je n’ai pas un impact là haut – je peux m’abstraire autant que possible de ces contraintes, essayer de sortir de tout ça et pourquoi pas infléchir certaines choses directement à mon échelle en espérant que d’autres auront le même raisonnement. Que faire pour au moins à son petit niveau faire quelque chose plutôt que rien ?

Ca en fait des questions. Donc c’est autant de réflexions ! Certaines choses s’éclaircissent petit à petit, comment être plus autonome, comment partager plus, comment vivre mieux, … et en fait à un moment une chose s’impose : se poser et s’imposer de nouveau ces réflexions : comment est-ce que je veux vivre ? qu’est-ce qui est important pour moi ? Comment je veux répartir mon temps ? Et par opposition, qu’est-ce que je veux éviter, comment je ne veux pas vivre ? …
Quand je dis « moi » / « je » ça inclue la famille, l’entourage bien sûr, pas juste moi égoïstement. Ce sont aussi des questions que chacun peut ou doit se poser.
Et à ce moment là déboulent des idées que beaucoup ne s’autorisent plus :
« travailler moins »
« ne plus dépendre de… »
« avoir plus de temps pour… »
« pouvoir faire… plutôt que… »
Et comme toujours, avoir l’idée, l’envie c’est une chose, le concrétiser demande par contre souvent des efforts. Avoir eu autant de liberté pendant 14 mois rend l’attachement à certaines situations quasi impossibles. Par exemple à l’heure actuelle j’ai beaucoup de mal à envisager de nouveau un travail salarié « traditionnel ». De 9 à 18h 5 jours par semaine, 5 semaines de vacances par an… SEULEMENT 5 semaines ? ah non ça désolé… mon temps à trop de valeur pour en donner autant pour produire des rapports que personne ne lit, du code que personne n’utilise…
Alors après c’est bien gentil d’avoir cette envie, mais derrière il faut quand même payer un loyer, acheter à manger, et la taxe d’habitation vous y pensez monsieur le voyageur ?

Alors certains tourdemondistes décident finalement d’une vie nomade, le minimum de contraintes, gagner de l’argent à droite à gauche de temps en temps pour financer les 6 mois à venir de vie frugale, et profitent de tout le reste du temps pour voyager, se balader, découvrir, faire des rencontres… et on les comprend bien. Je crois que c’est un constat récurrent chez les voyageurs au long cours, un certain nombre finissent par justement ne plus s’arrêter. Écrire un bouquin, faire les vendanges, et hop c’est reparti pour quelques mois de sursis. Il faut être prêt à ce mode de vie, mais c’est probablement l’une des solutions les plus évidentes pour échapper à tout le reste (« besoin » de consommer, politique, pression financière, attente de l’entourage…) tu sors tout simplement du système. Tu ne peux plus amasser de biens vu qu’il faut les trimbaler sur ton dos, tu n’as pas de télé, de set de casseroles de toutes tailles, de fer à lisser ou à friser, … et plus besoin de travailler pour te les payer non plus !

Pour beaucoup d’autres il faut trouver un compromis, croiser la stabilité (logement, travail) avec les envies (liberté, vacances), et c’est bien entendu là que tout se complique, et au passage la situation dans laquelle nous nous trouvons. Alors quels sont nos axes de réflexion pour essayer de trouver un équilibre ?

En vrac :
– tout d’abord s’informer sur ce que d’autres arrivent à faire. Ben oui, ne jamais réinventer la roue. Quand tu vois qu’une famille de 5 arrive à vivre heureux dans 50m² (genre 1 chambre par enfant c’est un concept super récent), qu’on peut arriver à produire une bonne partie de sa nourriture sans passer sa vie « aux champs », qu’une garde robe peut ne contenir que 3 pantalons sans que ça soit un drame, que … bref l’idée maitresse étant « on peut vivre très bien avec très peu ». On l’a fait pendant 14 mois, on l’a constaté dans plein de pays, mais une fois de retour dans un confort d’appartement, les mauvaises habitudes reviennent vite et la rechute n’est pas loin. A chaque petit problème il y a une solution matérielle… et on a vite fait de reremplir ses placards à coup de produits miracles qui ne les règlent pas tant que ça quand on prend tout en compte, et qui surtout coûtent des heures de travail… Tout le paradoxe de notre vie moderne : travailler pour s’acheter les produits qui sont censés nous faire gagner le temps qu’on a perdu au travail.
Du coup on est en permanente recherche d’équilibre, entre le gain de temps (ça va plus vite de pétrir la pâte à pain au pétrin qu’à la main quand même) et le superflu. Sachant que ce qui est essentiel pour certains est superflu pour d’autres et inversement. Entre Madame Chaussures et Monsieur Geek ce sont des choses pas évidentes.

– Globalement malgré tout nos achats sont majoritairement ancrés dans le « je n’ai pas les moyens d’acheter bon marché », on essaye de bannir les trucs jetables, à la durée de vie courte, et on « investit » dans du durable. Ca demande du temps pour trouver les bons produits (qu’on trouve rarement au supermarché du coin) et bien entendu de pouvoir « avancer » l’argent. Forcément une boite pour conserver les aliments en verre ça coûte plus cher qu’un lot de 5 en plastique. mais normalement même après 10 ans de micro-ondes elle devrait toujours être là (et nous aussi à ne pas se bouffer de BPA&co). Quand on veut 5 boîtes en verre il faut prévoir de troquer un rein… tout va bien pour le premier, c’est ensuite que ça se gâte 🙂 C’est quand on commence à vouloir du fiable et durable pour tout ce qu’on entreprend que le banquier fait la tête. Faire des choix, décaler des achats, … difficile dans une société où on a appris l’immédiat, la satisfaction « tout de suite ». Certains produits sont aussi difficilement trouvables en France (l’aspirateur le plus durable est anglais, les poêles en acier, françaises, sont moins chères… en Espagne, en Allemagne ou en Italie !!! ainsi de suite). Enfin bref, trouver le VBA (vrai bon achat) prend du temps, demande de la réflexion : besoin réel ou envie ? Impose de se poser la question « est-ce que ça vaut les X heures de travail qu’il me faut pour compenser cet achat ? », ainsi de suite.

– sur la manière de se nourrir, on cherche encore et toujours plus de choses « simples », les moins transformées possibles (produits bruts), si possible produits localement, si possible bio ou au moins avec une agriculture « raisonnée » à l’esprit (en essayant de savoir ce qu’il y a derrière ce mot car ça dépend d’un agriculteur à l’autre). Plus le temps passe moins on a envie de manger de choses dont on ne connait pas trop l’origine ou dont on ne comprend pas le choix des ingrédients. Ca devient franchement compliqué pour certains produits (mon péché mignon les petits gâteaux, à moins de les faire soi-même on tombe vite dans le sirop de glucose et l’huile de palme…) et c’est un axe sur lequel on est en constante réflexion, évolution, essais. Là aussi il faut trouver l’équilibre entre le temps nécessaire pour faire soi-même et les produits tout faits… il y a aussi l’aspect économique. Accepter de transférer son budget loisirs et « trucs fun » (je suis un geek n’oubliez pas) en « poireaux bio » ça ne fait pas rêver. A 50€ le kilo de boeuf bio, même en étant restreint sur le nombre de fois où on en mange ça fait bien mal au portefeuille, portefeuille actuellement un peu en crise chez nous. Bon et puis en fait manger du boeuf ça n’est pas forcément une si bonne idée que ça… 15 000 litres de flotte pour produire 1 kilo de boeuf…

– les déchets. Je crois que la faute revient à nos voisins. La résidence dans laquelle nous sommes semble habitée par des jmenfoutistes XXL du tri et du recyclage. Je devrais faire des photos mais globalement pour prendre un exemple simple, hier en descendant mes différentes poubelles j’ai pu constater que dans le container à verre il y avait un sac en plastique contenant en vrac des bouteilles en verre (ok) mais aussi des bouteilles en plastique de coca pas terminées et des restes de macdo. Dans celle du recyclable nous avions entre autre un balai, des claquettes… c’est juste l’exemple d’hier, mais ça fait mal de constater ce genre de comportement jour après jour… et ça renvoie encore plus vers la quantité de merdier (cf sketch de Roland Magdane) qu’on fait venir dans notre appart à un moment donné et qui finit à la poubelle. Là encore ça nous projette dans nos souvenirs des bords de route en Roumanie ou en Serbie avec les détritus partout. Chez nous on fait différemment, on les cache. Mais est-ce vraiment différent ? Est-ce que ça ne serait carrément pas pire car incitateur à continuer là où en Roumanie on va vite se rendre compte à un moment que si on augmente la quantité on va avoir les pieds dans les déchets au quotidien…
Savez-vous où est la zone d’enfouissement la plus proche de chez vous ? Non bien sûr, n’empêche que pourtant tous les jours les camions poubelles y déversent les tonnes de vos trucs non recyclables. Ils sont entassés, et même le biodégradable finit par ne plus s’y dégrader quand il est coincé entre 2 couches de plastique, sans air, sans lumière.
Parce que sur ce sujet nous planchons sérieusement j’ai envie de partager avec vous cet excellent bouquin : Zéro Déchet. Si vous avez un kindle je peux vous le prêter si vous voulez. On est très très loin de ce que fait Béa (1 kilo de poubelle par an!!!) et ça risque d’être très compliqué de tendre vers ça mais là encore c’est une direction intéressante à explorer avec au passage beaucoup de bienfaits. D’autres livres intéressants sur le sujet (en anglais par contre, notamment l’aspect plus minimaliste : The Joy Of Less et The life changing magic of tidying up.)

– les rythmes de travail. J’ai déjà un peu survolé le sujet, mais 2 professions libérales, une certaine indépendance (à défaut de revenus corrects) finalement ça nous convient assez bien. Ça veut dire énormément de concessions sur d’autres points, mais la liberté de faire un week-end de 4 jours un peu quand ça nous chante c’est énorme. Et puis les vacances on les calcule comme on veut. Alors oui il n’y a pas de salaire qui tombe à la fin du mois travail ou pas, c’est LE point noir, mais les contreparties sont tellement énormes que ça nous force à la réflexion, à chercher comment trouver un équilibre, à explorer le « travailler moins pour gagner moins », essayer de voir jusqu’où on peut réduire nos revenus tout en continuant à vivre bien, à être heureux, à espérer un futur heureux (étude des enfants, retraite…). On est loin d’avoir toutes les réponses, elles évolueront probablement dans le temps (retravailler un peu plus lorsque le ou les enfants seront plus autonomes par exemple) mais c’est un terrain de jeu intéressant. Flippant certes, avec une vision parfois du type « jusque là tout va bien, mais dans 6 mois je ne sais pas trop comment on fera… » mais ô combien instructif… 6 mois plus tard on se rend compte qu’on a encore 6 mois devant nous… tiens donc…

– l’autonomie. C’est un truc que j’ai toujours eu à cœur, chercher à mettre en place des solutions pour être le moins possible dépendant de situations extérieures. Ca ne veut pas dire être solitaire tout seul dans son coin, c’est juste essayer de moins dépendre de situations qu’on ne maitrise pas. Ca pourrait être l’indépendance alimentaire par exemple, à savoir je plante mes poireaux, patates, tomates… quelques poules, pourquoi pas un cochon… et si demain je n’ai plus un rond pour aller au supermarché, j’aurai quand même de quoi survivre. Alors dans notre cas on est mal barrés (location d’appart puis dans quelques mois une petite maison avec un micro micro jardinet) mais pour certains ça peut être une direction à explorer. Ca peut être fun, c’est aussi une récompense agréable que de manger ce qu’on a cultivé (on a tendance à l’oublier mais il y a encore quelques générations c’était la norme, pas l’exception).
J’aime bien aussi l’autonomie énergétique, produire son électricité, son bois pour se chauffer… là encore selon la situation de chacun c’est plus ou moins envisageable.
L’autonomie ça ne veut pas forcément dire 1 seule personne, on peut mettre en place un espèce de réseau alternatif, une communauté qui peut être résiliente et indépendante (au moins partiellement) des réseaux traditionnels. Exemple : tu as une forêt tu me files du bois et moi en échange je te file des légumes de mon jardin…
C’est un sujet qui me tient à coeur même si concrètement pour l’instant on n’a pas réussi à mettre grand chose en place. On planche sur l’approvisionnement alternatif pour la nourriture (« AMAP », « Ruche Qui Dit Oui » par exemple) c’est un premier pas, mais ça fonctionne toujours avec des euros 🙂 (encore que ça pourrait changer, le Bassin d’Arcachon venant de créer une monnaie locale comme c’est la mode en ce moment… à voir).
Pour l’énergie la maison aura un poêle à bois, on a quelques pistes pour un approvisionnement « parallèle » pour le bois… à suivre. Le toit est-ouest ne se prête malheureusement pas au photovoltaïque ni au solaire thermique… Les finances non plus (quand on ne roule pas sur l’or il faut trouver un équilibre entre l’indépendance et la rentabilité d’un système), c’est d’ailleurs un point sur lequel j’ai tendance à perdre mon calme : la grande majorité des systèmes intéressants d’un point de vue « planète » et « logique » sont hors de prix. Le solaire thermique par exemple, même s’il a bien baissé, n’est quasiment jamais rentable financièrement. J’ai fait mon petit calcul : en 2014 nous avons dépensé environ 140 euros pour produire notre eau chaude (cumulus électrique), soit 1500 euros sur 10 ans (je projette une augmentation du coût du kWh au passage). Le chauffe-eau a du coûter 300 euros, la pose par un plombier c’est 150 euros. Allez arrondissons à 2000 euros au total pour le matériel, son installation et 10 ans d’exploitation, ce qui correspond à une durée de vie normale de ce type de matériel. En face la moindre petite installation thermique coûte 3000 euros, avec la pose par un spécialiste vous atteignez 4000. Et ça ne remplacera pas 100% de votre facture électrique, même si ça la divise par 3 ça nous fait au bout de 10 ans… 4500 euros… plus du double du bête cumulus, donc même en 20 ans ça ne serait toujours pas amorti ! Et je ne compte pas le contrat d’entretien chaudement recommandé pour l’installation solaire ni les frais probables de maintenance car le système est plus complexe que le bête cumulus électrique, … bref la planète est plutôt contente, le porte monnaie beaucoup moins. C’est un exemple mais il y en a énormément d’autres comme ça (photovoltaïque, VMC double flux, surisolation des maisons à base de matériaux hors de prix, …). Globalement on nous vend beaucoup de rêve (greenwhasing : le marketing où on vous vend à prix d’or des solutions soit disant « vertes » mais qui ne font que consommer plus de ressources, enrichir des multinationales intermédiaires au détriment des petites entreprises productrices, n’ont souvent pas grand chose de vert dans leur fabrication… plutôt que de réfléchir en amont sur la diminution éventuelle de nos besoins).

Pour finir sur quelque chose de plus positif je voulais parler du bonheur. On avait déjà écrit là dessus avant même le départ, mais ça reste là encore une direction, un cap important à nos yeux et qui impacte bon nombre de nos choix. Comme le roi du Bouthan on trouve que l’indice du bonheur national brut est bien plus important que bien d’autres indices manipulés. Je reste convaincu que l’argent à sa place dans le bonheur, notamment en facilitant beaucoup les choix, les essais, en gommant les erreurs, en l’utilisant pour le bonheur des autres, … mais il n’empêche que la recherche du bonheur avant tout donne des directions intéressantes, par exemple « serai-je plus heureux si je fais ça ou plutôt ça ? » « est-ce que mon fils est dans des conditions pour être heureux en ce moment ? » « est-ce que ce que je fais participe au bonheur de ma famille ou pas ? » Les réponses sont parfois complexes (ex : travailler n’apporte pas du bonheur à la famille directement, mais l’argent engrangé permet de s’offrir de chouettes et heureuses vacances). Bref ça n’est pas simple mais c’est je trouve une réflexion à avoir toujours un peu au coin de la tête.

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